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20 avril 2017

Les élèves de l'école des Alizés deviennent bédéistes

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

CRÉATION. Du conte à la bande dessinée. C'est à la fois le titre mais aussi le fruit du travail des élèves de l'école des Alizés de Mont-Joli qui ont réalisé  avec le bédéiste Richard Vallerand un recueil de 11 petites bandes dessinées.

Sur les 300 exemplaires en circulation, 200 ont déjà trouvé preneurs. De quoi susciter l'envie de bon nombre de pros. Le lancement a eu lieu mercredi en fin de journée dans le gymnase de l'école au milieu d'une foule joyeuse et animée, à la faveur du festival littéraire La crue des mots.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Plusieurs parents n'ont pas voulu manquer le lancement du recueil de bandes dessinées des enfants de l'école des Alizés.

Ce projet a d'abord germé dans la tête de l'enseignant en arts plastiques Réal Leclerc, qui siège aussi au comité culturel de l'école. Une école qui s'est donné au fil des ans une mission artistique en intégrant les arts dans son enseignement.

« J'ai communiqué  avec le CLAC(Carrefour de la littérature, des arts et de la culture) pour vérifier leur intérêt et ils m'ont proposé l'artiste bédéiste, Richard Vallerand, qui est aussi celui qui a réalisé la bande dessinée sur le commandant Robert Piché. On a choisi un thème avec le CLAC : les contes et les légendes québécoises. Les élèves ont choisi un conte ou une légende à partir d'une série d'ouvrages proposés par le CLAC, et on a réalisé une bande dessinée. Il fallait faire le scénario, le découpage de l'histoire, les cases, les illustrations, et tout cela sous les conseils de Richard Vallerand » résume Réal Leclerc.

Douze groupes ont participé à la création dont une classe d'adaptation scolaire. Le recueil se compose de 11 petites bandes dessinées. La couverture est signée Annie Ouellet, une élève de 6e année, dont le dessin a été sélectionné à l'issue d'un concours.

Bédéiste

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Richard Vallerand autographie le recueil d'une jeune élève.

Richard Vallerand a beaucoup apprécié l'expérience même si au départ il ignorait dans quoi il s'embarquait. « Je n'ai jamais fait ce genre de projet, une bande dessinée avec une école au complet, de tous les niveaux, du préscolaire à la 6e année. Je savais qu'il y aurait des défis, il a fallu s'adapter mais avec la participation des professeurs, qui ont totalement embarqué dans le projet, la contribution du prof d'arts plastiques, du CLAC, je suis très content » commente le bédéiste.

Parlant de défi, le principal aura été d'impliquer tout le monde dans le processus.  « Il a fallu m'adapter aux différentes façons de fonctionner des professeurs, d'organiser le travail pour que tout le monde se sente impliqué » indique Richard Vallerand.

« Chacune des classes travaillait sur une histoire différente, je n'avais pas le choix d'avoir une approche personnalisée pour leur expliquer d'une part comment faire une BD et en même leur laisser l'espace pour la création » explique l'artiste.

« Ce qui est bien, c'est qu'on a un résultat à la fin, on a un livre. C'est ce qui nous fait avancer. C'est comme une brique, un sentiment d'accomplissement. J'espère qu'ils vont sentir cela aussi » ajoute Richard Vallerand.

Exposition

À voir les mines réjouies des enfants, on peut penser que si. Tout au long du projet, l'artiste photographe Mathieu Gosselin en a capté les différentes étapes. On peut voir le résultat au Château Landry.

« Pour la sélection des photos, j'ai fait un premier tri que j'ai soumis au CLAC. Elles (Julie, Cylia et Camille) ont choisi celles qui représentaient le plus le projet. J'ai choisi mes préférées, elles en ont fait autant. Cela donne une belle exposition. On voit bien les étapes du projet, on voit bien le travail des jeunes, leur fierté aussi » souligne Mathieu Gosselin, qui n'en est pas à sa première collaboration avec l'équipe du CLAC.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Le photographe Mathieu Gosselin a suivi les différentes étapes du projet. On peut voir le résultat dans le cadre d'une exposition présentée au Château Landry.

« La région est choyée d'avoir le CLAC. Il y a un rayonnement que je n'ai pas vu ailleurs. Je couvre beaucoup la scène littéraire et je ne trouve pas d'équivalent à ce que le CLAC fait. De faire venir autant d'auteurs de l'extérieur, dans les écoles, dans les lieux publics, c'est épatant. On a accès à des gens facilement alors que dans les séances de signature à  Montréal, on a deux secondes pour les voir. Ici ils vivent dans la ville. C'est l'avantage des petits milieux, on sait recevoir » conclut bellement l'artiste..

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