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01 février 2018

L'Orchestre symphonique de l'Estuaire met en lumière des femmes « percutantes »

©Photo gracieuseté

L’Orchestre symphonique de l’Estuaire (OSE) proposera samedi soir dès 20 h un concert, « Touchant ! Percutant ! Brillant ! », qui mettra en lumière plusieurs femmes, notamment la soliste Anne-Julie Caron qui interprétera des pièces au marimba, un instrument de percussions unique en son genre.

La percussionniste Anne-Julie Caron interprétera des pièces normalement prévues pour violon sur un marimba, un grand xylophone africain muni de résonateurs qui se joue debout, avec des baguettes. « C’est une virtuose. Elle possède une expertise en marimba, et sa prestation rythmée et percutante risque d’être également impressionnante à regarder ! », explique la directrice artistique et chef d’orchestre Dina Gilbert.

Le programme inclut également une pièce de Louise Farrenc, une compositrice française née à Paris en 1804. Mme Gilbert s’est dite séduite par les œuvres de Mme Farrenc et a choisi de faire découvrir au public sa Troisième symphonie, écrite en 1847.

La chef d’orchestre trouve important de mettre en lumière les compositrices femmes qui ont pu, par le passé, être mises de côté au profit de leurs homologues masculins : « Je trouve que c’est rafraichissant de découvrir un répertoire méconnu mais digne d’être entendu et mis en valeur. Je garde ça en tête pour que dans mes futures programmations, inclure davantage de compositrices dans la mesure du possible. »

©Copyright,

Anne-Julie Caron et son marimba.

Dina Gilbert, rare femme dans le monde des chefs d’orchestres, a fait l’objet de bon nombre d’articles et de reportages en 2017 : « Il faut croire que c’était mon année ! Je crois bien être la seule femme chef à la tête d’un orchestre symphonique au Québec en ce moment. Il y a eu Agnès Grossmann, qui a été directrice musicale de l’Orchestre métropolitain de Montréal. Il y a aussi Lorraine Vaillancourt (Nouvel ensemble moderne) et Véronique Lacroix (Ensemble contemporain de Montréal) dans d'autres orchestres. »

Mme Gilbert s’est dite fascinée par l’histoire de la première femme chef d’orchestre, Ethel Stark, qui vient de paraitre dans un livre. « Elle a notamment fondé la Symphonie féminine de Montréal, un orchestre de femmes, dans les années 1960. Même si le nombre de musiciennes a augmenté dans les orchestres depuis l’apparition des auditions à l’aveugle après les années 1970, les femmes chefs d’orchestre, compositrices ou solistes sont encore peu nombreuses. »

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