13 février 2018

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

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©Photo gracieuseté

Kim Churchill a passé 18 mois à composer et à écrire Weight Falls qui fait suite à Silence/Win lancé en 2014. Là où Weight Falls se distingue du travail précédent de Churchill, c’est dans son sens de l’aventure et son imprévisibilité caractérisé par une batterie plus énergique, des harmonies inédites et des moments d’honnêteté désarmants.

J’ai tout foutu à la poubelle, j’ai repris ma guitare et j’ai écrit une nouvelle version de l’album en une seule semaine, dans une frénésie totale.  -Kim Churchill

Churchill explique que cette évolution est le fruit de ses deux années de tournée en Australie et au Canada en 2014 et 2015, suivies par une série de voyages à l’étranger, comprenant des performances au festival de Glastonbury et au Telluride Blues Festival, ainsi que des aventures avec « l’adrénaline dans le tapis » dans les Andes péruviennes et le long de la côte du Sri Lanka.

« J’ai travaillé très fort et longtemps sur ce disque, ça me semblait être un bon album, mais une toute petite voix en moi se faisait de plus en plus insistante et me disait : « Kim, tu es capable de faire mieux, d’inspirer davantage tes adeptes. » Alors j’ai tout foutu à la poubelle, j’ai repris ma guitare et j’ai écrit une nouvelle version de l’album en une seule semaine, dans une frénésie totale. J’ai ensuite passé deux mois à peaufiner ces nouveaux enregistrements avec le réalisateur Ian Pritchett, dans un garage de Sydney. »

©Photo gracieuseté

Kim Churchill viendra présenter les pièces de son album Weight Falls, sorti en août 2017.

Déjà riche de cinq albums, Kim Churchill vit pour et par la guitare. Il combine un jeu d’une technicité redoutable, mêlant « picking » des plus complexes, percussions sur le manche et la caisse de résonance, « tapping » des deux mains, mélodies d’harmonica, percussions jouées au pied sur lesquelles se pose une voix profonde et émouvante. Cet Australien, une bête de scène doublée d’un virtuose, entretient une véritable passion avec le Québec qu’il considère comme son deuxième chez lui.