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11 avril 2018

Le death metal rimouskois de Spirit of Rebellion sur un nouvel album

©Photo gracieuseté - Éric Truchon

À l’occasion de ses 15 ans d’existence, le groupe de death metal rimouskois Spirit of Rebellion lancera son nouvel album, « The Reign of Denial », le 13 avril dès 21 h à la Coop Paradis de Rimouski.

Il s’agit d’un quatrième album pour le groupe, dont ils souhaitent souligner le lancement avec leur public rimouskois mais aussi avec deux invités de marque, le groupe metal trifluvien Strigampire, qui lancera son deuxième album lors de la soirée et Torturer, groupe death trash métal old school de Québec.

Depuis 15 ans qu’il roule sa bosse, Spirit of Rebellion en est à donner une trentaine de spectacles par année au Québec. « On a déjà joué plusieurs fois au Cactus Show Bar de Rimouski, là nous voulions permettre aux plus jeunes de venir nous voir. »

Le groupe s’est attiré plusieurs bonnes critiques, notamment dans les magazines Decibel et Voir.ca dans les derniers mois, dont une qui annonçait déjà son nouvel album comme l’« album metal de l’année à venir »: « Ça nous met une bonne pression, parce qu’il y a au Québec une multitude de groupes metal, aux alentours d’une centaine, seulement dans la région de Montréal, une quarantaine. »

Nouveau chanteur

Le nouvel album est également synonyme de l,arrivée d'un nouveau chanteur dans le groupe, alors que Steeven Landry, de Québec, remplace Sylvain Morency à la voix : « Nous sommes restés fidèles à nous-mêmes mais l’arrivée du nouveau chanteur donne un son plus abyssal, plus creux et plus brutal et agressif que l’album précédent. Les pièces sont composées par tout le groupe », précise M. Côté.

Sous le label PRC Music, le disque est distribué internationalement. La musique des Rimouskois se rend jusque sur le continent asiatique, au Brésil au Mexique, en Europe et aux États-Unis et bien sûr au Canada : « La majorité de nos ventes se fait au Québec mais c’est plaisant de savoir qu’on nous écoute ailleurs ! »

Le metal a de l’avenir

Le bassiste se réjouit de l’engouement toujours bien présent pour le metal dans la région comme au Québec, et de la relève en devenir dans ce style musical : « Les jeunes sont un peu moins death metal que nous, qui sommes dans la génération des 40-45 ans. Ils font ce qu’ils appellent du « hardcore », un style similaire mais un peu différent. »

Un nouveau festival a vu le jour l’année dernière dans l’Est, à Matane, le « Gaspesian Metal », auquel Spirit of Rebellion a participé avec plaisir. Dans la même veine, M. Côté se réjouit de voir cette année une soirée complète consacrée au metal dans la programmation des Grandes Fêtes TELUS, et démontre un intérêt certain à accompagner la soirée pour le volet local.

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