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13 avril 2018

Des jeunes qui « rockent » à l’École de musique du Bas-Saint-Laurent

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Le projet pédagogique « Band rock » de l’École de musique du Bas-Saint-Laurent accueille cette année cinq groupes de jeunes de 10 à 17 ans, un projet qui leur donne un petit plus dans leur pratique individuelle de musiciens.

Samuel Thériault (guitare), Julie-Maxim Ouellet (piano, ukulele, voix), Guillaume Robitaille (guitare) et Émile Robitaille (batterie) ont entre 16 et 17 ans forment le groupe Opposite, les plus « vieux ». Ils préparent sept pièces, comme « No One Like You » de Scorpions, « What Do You Got » de Bon Jovi, « La sortie » de Samuele, un mixte avec Lenny Kravitz, Ram Jam, Blur, Imagine Dragons.

Même s’ils ne souhaitent pas tous poursuivre dans le milieu musical, les quatre jeunes ont l’intérêt de vouloir continuer le groupe. Samuel étudie au programme jazz-pop du Cégep de Rimouski et Julie-Maxim, en secondaire, veut suivre ce chemin. Les deux frères Robitaille, Guillaume et Émile, ne souhaitent pas poursuivre en musique, mais veulent toutefois continuer à jouer : « Le fait de jouer en groupe, c’est une autre chimie, il faut s’ajuster, écouter les autres et faire ce qu’on a à faire en même temps, c’est difficile et parfois, il faut faire des compromis », explique Julie-Maxim.

À la fin de l’année, les cinq groupes se produiront en spectacle, un quatrième spectacle pour Opposite : « Le Band rock, c’est bon pour son CV, si on veut une carrière en musique, c’est aussi une belle pratique, ça nous donne de l’expérience de scène, de l’enregistrement audio en studio. Ça nous apporte aussi de la discipline », ajoute Samuel.

Depuis huit ans

Le coordonnateur du projet, Alexis Carrier, a fondé le Band rock il y a huit ans : « En tant que batteur, je trouvais qu’il y avait un manque d’interaction entre les classes. La mise en place du projet a pris près de six ans. »

Cette année, un groupe de tous jeunes de 10-12 ans a fait son entrée, les Fourmis Diable : « Ils doivent apprendre à se parler, c’est un peu l’école de la vie et ça leur permet de fonctionner en groupe. Avec le temps, des leaders et des motivateurs, certains se rendent compte qu’ils aiment moi ça. »

M. Carrier explique que les jeunes, qui ont en dehors beaucoup d’activités, sont motivés à suivre ce programme, qui leur demande une 1 h 30 de pratique par semaine à l’école : « Ils ont des pratiques seuls et avec moi, pour créer ces petites cellules de groupe pour leur laisser leur espace. »

3 000 $ par an

La Fondation de l’École de musique du Bas-Saint-Laurent soutient directement le projet en lui accordant 3 000 $ par année. « La Fondation a contribué à l’achat d’instruments de musique et soutient les élèves. C’est un programme dur à soutenir au niveau monétaire, parce qu’on veut maintenir l’inscription à coût populaire », ajoute M. Carrier.

La Fondation est en pleine campagne de financement et espère amasser 65 000 $ cette année, avec ses diverses activités de financement, dont le fameux tournoi de golf de la Fondation de l’École de musique, qui aura lieu cette année le 13 juillet.

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