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17 mai 2018

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

La culture innue en vedette à la Coop Paradis et chez Paraloeil

©Photo gracieuseté Terre innue

SOIRÉE ÉVÉNEMENTIELLE SPÉCIALE. Le vendredi 25 mai à partir de 19 h 30, la Coop Paradis et Paralœil s’associeront afin d’offrir au public une occasion unique de célébrer l’histoire du peuple innu, l’importance de la musique innue et du festival Innu Nikamu se déroulant l’été à Mani-Utenam depuis plus de 30 ans. 

Cette soirée débutera par la projection du documentaire Innu Nikamu: chanter la résistance, suivie de la prestation musicale spectacle en langue innue de l’auteur-compositeur-interprète Shauit, qui a d’ailleurs fait ses débuts au festival Innu Nikamu d’où sont issus les Florent Vollant et Kashtin. Cet événement se terminera avec une discussion en présence du réalisateur Kevin Bacon Hervieux.

©Photo gracieuseté

Le réalisateur Kevin Bacon Hervieux retrace la fabuleuse aventure des fondateurs du festival, des musiciens, des artisans et collaborateurs qui ont allumé l'espoir d'un peuple en détresse, osant croire que le défi de la réappropriation de leur culture et

Lancé au Festival du nouveau cinéma, le documentaire Innu Nikamu réussit à rattacher l’histoire du peuple innue à sa fierté de chanter dans sa langue et de tenir un festival de musique majeur rassemblant des peuples des Premières nations de partout. D’ailleurs, les origines et l'évolution du Festival Innu Nikamu sont intimement liées aux racines culturelles et territoriales des Innus, ainsi qu’à la vie de la communauté de Mani-Utenam.

Un peu d’histoire

 Au 20e siècle, à Mani-Utenam, un pensionnat arrachait les jeunes Innus de la Côte-Nord à leur famille, leur territoire et leur culture, suivant le programme d’assimilation imposé par le fédéral, laissant une cicatrice indélébile dans la communauté. À la fermeture du pensionnat et à la destruction des bâtiments, il ne resta qu’un champ qui serait choisi en 1985 comme site du festival Innu Nikamu. Il faut voir la cordonnerie, seul bâtiment restant du pensionnat, brûler pour comprendre l’oppression qui s’en dégageait.

L’auteur-compositeur-interprète Shauit chante en français, en anglais, en créole, ainsi que dans sa langue maternelle, l’innu. Fortement inspiré de ses racines innues et de la musique traditionnelle, il fusionne plusieurs genres populaires (folk, country, rock, reggae, etc.) et offre des chansons honnêtes, engagées remplies d’émotions et d’expériences personnelles.

©Photo gracieuseté Yanissa De Granpré (RFM)

Shauit, seul artiste au monde proposant un reggae authentiquement innu, témoigne de la vigueur de la scène musicale de la communauté d’où sont issus Florent Vollant et Kashtin. Ce sera sa deuxième apparition sur la scène rimouskoise depuis 2016.

Les billets sont en prévente au coût de 15 $ chez Audition Musik, en ligne : www.paraloeil.com et à la porte au coût de 20 $.

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