15 juin 2018

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo L'Avantage - Adeline Mantyk

Culture Bas-Saint-Laurent explique que la jeune carrière d’Ito Laïla Le François rayonne de manière exceptionnelle et que sa production généreuse et inventive a séduit le comité de sélection composé d’artistes professionnels de la région. « Ses collaborations riches et variées contribuent d’une manière remarquable au dynamisme des métiers d’arts et des arts visuels au Bas-Saint-Laurent. Le comité a aussi apprécié l’implication de l’artiste auprès de ses pairs, notamment en leur offrant une aide technique et en leur ouvrant généreusement les portes de son atelier. »

Les sculptures d’Ito Laïla Le François sont une métaphore de la limite entre la beauté et la laideur humaine. Elle est fascinée par le primitif, l’obsession du corps, le cycle de la vie et de la mort. Diplômée d’Espace Verre et de la Maison des métiers d’arts de Québec, en sculpture, elle a obtenu plusieurs récompenses, incluant la bourse de la Banque Royal du Canada pour l’artiste émergent 2015 en verre. Récemment, elle était en Norvège dans le cadre d’une résidence d’artiste en verre soufflé dans les ateliers de S12 Open Access Studio, à Bergen. Elle a exposé en solo et en collectif, entre les murs de musées, de maisons de la culture, de galeries, de foires et de centres d’artistes.

Depuis 15 ans

Depuis 2003, le Prix à la relève artistique du Bas-Saint-Laurent est décerné par Culture Bas-Saint-Laurent à un jeune artiste professionnel de la relève de la région. Le choix des lauréats est déterminé par un jury composé d’artistes professionnels bas-laurentiens.

Culture Bas-Saint-Laurent (CBSL) et les Cégeps de Rivière-du-Loup, de Rimouski et de Matane ont décerné ce prix, assorti d’un montant de 2 000 $, qui a été remis à l’artiste lors de la cérémonie suivant l’assemblée générale de Culture Bas-Saint-Laurent hier (jeudi).  CBSL et le Syndicat des enseignants et des enseignantes du Cégep de Rimouski remettent également à la lauréate une œuvre spécialement conçue par l’artiste en arts visuels Charline Giffard.

Créateur de l’année

Le prix du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) - créateur de l’année a été remis au cinéaste indépendant Nicolas Paquet. Ce prix, assorti d’un montant de 5 000 $, lui a été remis par Réjean Perron, directeur du soutien à la diffusion et au rayonnement international du Conseil. « Les membres du comité de sélection ont souligné la pertinence des sujets et la grande humanité imprégnant les longs métrages documentaires de Nicolas Paquet, à la fois graves et lumineux, ils relatent les espoirs et les combats de ceux qui entretiennent un rapport viscéral au patrimoine et à la vie rurale », ajoute M. Perron.

Le cinéaste est détenteur d’une maîtrise en philosophie politique portant sur la résurgence indigène. Il met en images ses réflexions et questionnements sur la communauté, le territoire rural, la perte et l’injustice, des réalités fondées sur une recherche de sincérité. Il réalise en 2011 son premier long métrage documentaire intitulé La règle d’or. Ont suivi le long métrage Ceux comme la terre et le court métrage Les sucriers, présentés dans de nombreux festivals au Canada et à l’étranger. En 2017, il lance Esprit de cantine, sélectionné notamment aux Rencontres internationales du documentaire. Ce film a été tourné dans le village qu’il habite, Saint-Alexandre-de-Kamouraska. Par ses créations, Nicolas Paquet construit un lieu de parole pour les résistants du quotidien.

©Photo gracieuseté - Nadine Boulianne

Nicolas Paquet