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16 novembre 2017

Les signaleurs veulent être protégés autant que les policiers

JUSTICE. L’Association des travailleurs en signalisation routière du Québec (ATSRQ) réclame du ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, des changements légaux afin de punir davantage les conducteurs qui frappent un signaleur.

L’Association effectue cette intervention à la suite d’un accident qui s’est produit le 7 novembre dernier à Bonsecours, en Estrie, sur la route 220. « Il y aura des accusations dans ce dossier où la conductrice est allée frapper volontairement le travailleur. À quand une vraie justice ? Quand il y aura un mort ? Les codes routiers des provinces varient mais ils indiquent que lorsque la circulation est dirigée par un agent de la paix (police) ou un signaleur pendant des travaux, toute personne doit obéir à leurs ordres et signaux. Mais, quand on est frappé et menacé, nous les signaleurs- (« flagman »), les automobilistes reçoivent un billet d’infractions de non-respect du signaleur. Ce qui se traduit par une amende de quelques centaines de dollars, plus frais et des points de démérite selon les provinces ( une amende de 3 point de démérite pour non-respect de la signalisation ) », explique le président de l’ATSRQ, Jean-François Dionne.

 À quand une vraie justice ? Quand il y aura un mort ? --Jean-François Dionne

Un juge assez sévère

Ce dernier déplore un certain laxisme de la part des tribunaux. « Très rarement, les procureurs portent des accusations au criminel, ce que dénonce l’Association. Après avoir discuté avec des policiers et des procureurs j’en viens à la conclusion qu’ils seraient prêts à porter des accusations si une loi existait. Si cela arrivait à un policier, voici les conséquences aux conducteurs fautifs : arrestation, accusations criminelles, dont méfait armé et conduite dangereuse causant des lésions corporelles, agression armée, etc.  Pourquoi, nous les signaleurs, nous n’avons pas droit à la même protection de la justice? », insiste-t-il.

M. Dionne a un exemple à citer où les signaleurs ont obtenu ce qu’ils considèrent comme une justice rendue. « Le juge Hubert Couture de Québec est celui qui s’est montré le plus sévère jusqu’à maintenant. Il a condamné un citoyen, André Garon, à une absolution conditionnelle de six mois et suspendu son permis de conduire pour un an. Il doit aussi verser une amende de 2 000 $. »

M. Dionne rappelle que plusieurs accidents mineurs se sont encore produits sur les chantiers l’été dernier: des camions-amortisseurs d’impact qui se font percuter, des signaleurs qui sont blessés, des journaliers qui ont la frousse parce que les conducteurs roulent trop vite à l’approche des chantiers.

L’ATSRQ souhaite passer le message aux usagers de la route que la sécurité sur un chantier est aussi leur responsabilité.

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