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14 novembre 2017

Procès de Rémi Vaillancourt : le reconstitutionniste présente son rapport de collision

Conduite dangereuse et voies de fait armés

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

La Couronne a amorcé la présentation de sa preuve dans le dossier de Rémi Vaillancourt, accusé de conduite dangereuse et de voies de fait armés relativement à des événements survenus le 15 septembre 2016 à Rimouski, ce mardi avec le témoignage du reconstitutionniste en scène de collision de la SQ, Claude Bisson.

Ce dernier a expliqué son rapport d’accident au juge et au jury agrémenté d’une cinquantaine de photos prises le lendemain de l’accident, le 16 septembre au matin, sur les lieux de la collision avec un piéton, sur le terrain d’une maison Pro-Fab en construction, au 251, boulevard Sainte-Anne, à Pointe-au-Père.

L’enquêteur s’est attardé à la trajectoire du véhicule ainsi qu’à son inspection. Il a noté des traces de doigts sur le capot l’avant et des traces de pneus sur le sol. On a aussi appris que quatre personnes auraient été à bord du véhicule conduit par l’accusé. « Le marquage du sol prouve que le véhicule s’est dirigé vers l’arrière de la résidence avant de s’immobiliser et de reculer pour se retourner et repartir vers la route. Il y avait des marques claires dans le gazon», mentionne-t-il.

M. Bisson a aussi indiqué qu’aucun des quatre occupants du véhicule n’avait été blessé, mais que le piéton avait subi des blessures à la cheville droite, au coude droit et à la main gauche.

En contre-interrogatoire par l’avocate de la Défense, Me Maryse Beaulieu, M. Bisson a admis ne pas savoir si la victime portant des gants ou une cagoule au moment de l’impact. Il a aussi précisé n’avoir décelé aucun dommage sur le véhicule conduit par l’accusé.

La procureure de la Couronne, Me Annie Landreville, poursuit sa preuve ce mardi après-midi en faisant entendre trois policiers.

Le jury qui entend l’affaire est composé de sept hommes et cinq femmes. Le juge Guy Deblois, de la Cour supérieure, a commencé la journée de mardi par une série de directives préliminaires adressées aux jurés.

Rémi Vaillancourt a enregistré des plaidoyers de non-culpabilité aux deux accusations auxquelles il fait face, lundi en ouverture de procès.

L’accusé est représenté par Me Maryse Beaulieu. Me Annie Landreville et Me Audrey Arsenault représentent le ministère public.

Le procès est prévu pour une semaine. « Ça peut être entre cinq et huit jours, mais c’est une estimation. Ça pourrait être plus court ou plus long», indique le juge Deblois.

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