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Justice

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17 novembre 2017

Procès de Bruno Jean pour agressions sexuelles: les plaidoiries fixées au 1er février

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

La juge de la Cour du Québec, Andrée St-Pierre, a fixé les plaidoiries de la Couronne et de la Défense au 1er février 2018 au terme du procès de quatre jours de Bruno Jean, 51 ans, de Saint-Pierre-de-Lamy, qui fait face à des accusations en matière sexuelle pour des événements qui se sont déroulés en 2012 à Saint-Guy.

Le procès a commencé lundi au palais de justice par la présentation de la preuve de la Couronne représentée par Me Éliane Beaulieu. Deux enquêteurs ont été cités à témoigner par la Couronne, un ex-policier, Yoland Bouchard et une enquêtrice, Brigitte Massé. Yoland Bouchard était technicien en identité judiciaire et travaillait avec l’enquêtrice Brigitte Massé au moment des faits.

M. Bouchard a d’abord été sommé d’expliquer les croquis qu’il a effectués en le 17 mai 2012 de la maison où les faits allégués se seraient produits, à Saint-Guy. Il a ensuite décrit les 165 photographies extérieures et intérieures prises cette même journée, entre 13 h 20 et 14 h 10.

Les témoignages à huis clos des trois présumées victimes ont débuté lundi après-midi pour se poursuivre jusqu’à mercredi après-midi. Les plaignantes étaient mineures au moment des faits allégués.

La Défense a présenté sa preuve mercredi après-midi et jeudi. Me Alain Dumas a amorcé sa défense par le témoignage de l’accusé, mercredi après-midi. Le contre-interrogatoire de la procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu, s’est poursuivi jeudi matin. L’accusé a notamment admis « ginguer» avec les victimes, un jeu où il y aurait eu des contacts physiques, mais il affirme n’avoir jamais touché les seins des plaignantes. « J’aimais m’amuser avec les filles, pas pour les taponner», dit-il. Bruno Jean prétend n’avoir jamais été seul avec les plaignantes.

Une proche de l’accusé s’est également fait entendre pour la Défense. Elle dit n’avoir jamais remarqué que Bruno Jean s’était retrouvé seul avec les plaignantes. « Je suis certaine qu’il n’est rien arrivé. Je n’y crois pas », a-t-elle répondu à Me Beaulieu en contre-interrogatoire.

Une ordonnance de non-publication empêche les médias de dévoiler tout détail permettant d’identifier les victimes.

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