Rémi Vaillancourt aurait happé un présumé voleur en véhicule

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

La preuve de la Couronne et celle de la Défense sont closes depuis ce vendredi matin au procès de Rémi Vaillancourt, de Saint-Anaclet, accusé de de conduite dangereuse et de voies de fait armés relativement à des événements survenus le 15 septembre 2016 à Rimouski.

L’avocate de la Défense, Me Maryse Beaulieu, a présenté son dernier témoin, la conjointe de l’accusé, vendredi matin au palais de justice de Rimouski. Cette dernière a raconté les événements ayant menés à la collision avec un piéton sur le terrain d’une résidence Pro-Fab en construction, au 251, boulevard Sainte-Anne à Pointe-au-Père. Un voisin du commerce de véhicule de l’accusé a téléphoné à deux reprises dans la nuit pour dire que des gens se trouvaient sur le terrain du garage. « Nous avons réveillé les filles et nous sommes embarqués dans ma voiture pour se rendre au garage. Rendu à la lumière de l’avenue Pierre-Laporte et du boulevard Sainte-Anne, j’étais trop angoissée alors j’ai demandé à Rémi de conduire», raconte-t-elle.

« À notre arrivée, des gens se sont levés et ont pris la fuite à pieds. J’ai vu des gens cagoulés avec des sacs à dos partir à courir. Je pense en avoir vu deux ou trois. Rémi a reviré l’auto pour un des gars qui courrait en avant vers le boulevard Sainte-Anne, puis on a entendu boom alors nous nous sommes arrêtés. Rémi est sorti du véhicule. Quelqu’un pointait une arme sur nous. J’ai crié qu’il y avait des enfants à bord, puis finalement j’ai entendu crier police», ajoute-t-elle.

Le jury qui entend l’affaire depuis mardi matin est composé de sept hommes et cinq femmes. Rémi Vaillancourt a enregistré des plaidoyers de non-culpabilité aux deux accusations auxquelles il fait face, lundi en ouverture de procès.

L’accusé est représenté par Me Maryse Beaulieu. Me Annie Landreville et Me Audrey Arsenault représentent le ministère public.

Les plaidoiries des deux parties auront lieu lundi matin.