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23 novembre 2017

Trafic de cocaïne : le juge « tiraillé» par une suggestion commune de sentence

Dossier de Christiane-Yolaine Lévesque

Le juge de la Cour du Québec, James Rondeau, souhaite prendre le temps de réfléchir avant de statuer sur la suggestion commune de peine que lui ont présentée les avocates de la Couronne et de la Défense dans le dossier de Christiane-Yolaine Lévesque, accusée de trafic de stupéfiants.

Me Julie Gagné (Couronne) et Me Maryse Beaulieu (Défense) proposent une sentence de huit mois de détention de laquelle elles soustraient quatre mois de détention préventive. « Mme, je ne vous cache pas que je suis tiraillé par la suggestion qui m’est faite. C’est une peine qui est loin d’être sévère compte tenu de votre feuille de route dans le milieu des stupéfiants. Selon le rapport présentenciel, vous êtes encore un danger pour la société compte tenu du risque élevé de récidive. Vous avez eu des sentences dans le passé qui ne vous ont pas empêchées de récidiver. Je vais prendre le temps de réfléchir», mentionne le juge.

Christiane-Yolaine Lévesque, 54 ans, de Rimouski, a plaidé coupable à des accusations de trafic de cocaïne le 10 juillet. Lévesque est l’une des personnes arrêtées dans le cadre de la perquisition menée par la SQ le 28 juin 2017 dans plusieurs logements de Rimouski, une opération survenue après plusieurs semaines d’enquête. « Des agents d’infiltration avaient ciblé quelques personnes en ville. Le 18 mai, ils ont abordé Mme Lévesque dans ce cadre aux abords d’un bar du centre-ville de Rimouski et lui ont demandé ce qu’ils voulaient. Elle est partie à un appartement et est revenue avec des stupéfiants. Le même manège a eu lieu le 20 mai. Au total, les policiers ont obtenu près de 2 g de cocaïne dans des sachets », a relaté Julie Gagné, procureure de la Couronne.

Elle avait été remise en liberté le 13 juillet, mais sa liberté avait été révoquée lorsqu’elle avait brisé un engagement en se trouvant en possession d’alcool, le 20 juillet. Elle avait été condamnée à 45 jours de prison pour ce bris et elle est demeurée détenue depuis ce temps.

Son avocate a plaidé que sa cliente avait traversé une difficile période de détention à l’extérieur de la1 région et qu’elle est prête à s’éloigner du milieu criminalisé et à réintégrer le milieu du travail à sa sortie de prison.

La peine suggérée comprend également une probation de trois ans suivant sa libération ainsi qu’une interdiction de posséder des armes pendant 10 ans.

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