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12 décembre 2017

Des développements importants attendus dans le dossier Riôtel

PROJET BLOQUÉ. Le maire de Rimouski, Marc Parent, croit que des développements importants pourraient survenir ces jours-ci dans le dossier Riôtel, un projet de construction d’un hôtel de 100 chambres qui est bloqué par une poursuite.

Riôtel, de Matane, entendait construire un établissement qui aurait nécessité un investissement d’au moins 15 M$ sur le site de l’ancien centre commercial Place Cooprix, à l’extrémité Est de la rue Saint-Germain, mais les efforts de la Ville pour ficeler ce projet sont compromis par un litige avec Steckmar ( Arthur Steckler ), propriétaire du terrain. La Ville a acquis ce terrain 3,8 M$ pour le réaménager et le revendre à Riôtel. Ce dernier, qui s’était engagé à procéder à la décontamination du terrain, réclame l’annulation de l’entente et réclame des dommages de 60 000 $. Il prétend que la Ville savait et lui a caché qu’il y avait déjà eu un dépotoir à cet endroit, alors que la facture s’est élevée à 1 M$. Mais la Ville soutient que les rapports d’expertise fournis étaient clairs à cet effet.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Marc Parent

On sait que c’est difficile et c’est pour ça qu’on espère pouvoir en donner des nouvelles très bientôt. -Marc Parent, maire

« On devrait avoir du nouveau bientôt. Le groupe de M. Steckler a demandé à la Cour il y a six mois de démettre l’avocat de la Ville du dossier. Cette échéance approche à grands pas, car il y a un délai de six mois avant de rendre la cause publique. Selon la position qui sera prise par la Cour, on devrait être en mesure de vous en dire davantage bientôt », explique le maire Parent.

Pression importante

Cela signifie-t-il qu’il faudra tout recommencer si l’avocat de la Ville est disqualifié?, a-t-on demandé au maire Parent. « C’est hypothétique. Nous allons prendre nos décisions lorsque nous aurons la position de la Cour. Le délai de six mois se termine le 19 décembre. »

TC Media a demandé à M. Parent si ce dossier n’était pas un peu décourageant, au moment où on tente de remettre en valeur le centre-ville. De plus, ce terrain est l’un des plus intéressants du secteur. « Nous n’avons pas de contrôle sur les délais de la Cour supérieure », a commencé par dire Marc Parent, avant d’ajouter « Vous avez parfaitement raison ».

Quant à savoir si le projet de Riôtel est toujours bien vivant, M. Parent commente : « C’est très difficile pour le groupe Riôtel. Cela représente des incertitudes importantes sur le plan financier, pour Riôtel, car cela constitue une pression additionnelle sur l’entreprise, aux yeux des institutions financières. Les délais empêchent l’entreprise d’avancer avec d’autres projets. On sait que c’est difficile et c’est pour ça qu’on espère pouvoir en donner des nouvelles très bientôt. »

La chaîne Riôtel se refuse à tout commentaire depuis que le litige a été rendu public.

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