Justice
Retour18 janvier 2018
Agression au bar l’Eden : Yannick Dion passera les six prochains mois en prison
Accusé de voies de fait ayant causé des lésions sur deux personnes et de menaces de mort relativement à une agression survenue dans la nuit du 24 novembre 2015 au Cabaret l'Éden, de la rue Évêché ouest à Rimouski, Yannick Dion, a été condamné à une peine de six mois de détention, ce jeudi matin au palais de justice de Rimouski.
Dion a plaidé coupable avant la tenue de son procès et la juge de la Cour du Québec, Andrée St-Pierre, a entériné la suggestion commune de peine négociée entre le procureur de la Couronne, Me Luc Cyr, et l’avocat de l’accusé, Me Marco Robert, de Québec, qui était représenté par Me Bruno-Gabriel Vargas. La détention sera suivie d’une période de probation de 12 mois où l’accusé devra garder la paix et avoir une bonne conduite, ne pas consommer d’alcool ou de drogue et ne pas se présenter dans les bars ou endroits où l’on vend de l’alcool, sauf les centres sportifs afin de jouer au hockey, sans consommer d’alcool.
« Vers 1 h 30, monsieur est agité et hyperactif. Il dit qu’il va fesser quelqu’un. Il donne des coups de poing à répétition à un client qui tombe au sol inconscient. Il se dirige vers un autre client et il lui frappe la tête à trois reprises sur le comptoir. L’homme perd aussi conscience. Un autre client lui demande de se calmer et de rester tranquille le temps qu’il appelle la police. Il lui répond : « tu ne sais pas qui je suis. Si tu appelles la police, je te tue». Monsieur quitte le bar et sera rapidement intercepté par les policiers», relate Me Cyr, qui précise que l’accusé ne connaissait pas les victimes et qu’elles ne lui avaient même pas adressé la parole.
« Monsieur plaide coupable avant le procès, évitant ainsi aux victimes de venir témoigner à la Cour. Il explique les faits par son état de consommation d’alcool. Il n’a pas de lien avec les victimes. Il travaillait sur la construction dans l’Ouest canadien et il est revenu cette semaine pour régler ses dossiers et repartir sur de nouvelles bases», indique Me Vargas.
« Ce sont des infractions très sérieuses et une violence tout à fait gratuite que vous ne connaissiez pas et qui avaient le droit de prendre un verre tranquille. Ces gestes justifient amplement la peine de détention qui m’est suggérée», tranche la juge St-Pierre.
La peine comprend également une interdiction de posséder des armes pendant 10 ans ainsi qu’un prélèvement d’ADN pour analyse génétique. Dion possède un antécédent de voies de fait datant du 1er août 2015.
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19 janvier 2019
Criss
Criss