Voies de fait et agression sexuelle : Jonathan-Luc Desjardins accusé de bris d’engagement

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Remis en liberté le 8 décembre, Jonathan-Luc Desjardins, accusé de voies de fait et d’agression sexuelle, a été arrêté jeudi pour des bris d’engagement.

Il a comparu pour ces nouvelles accusations ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski. La procureure de la Couronne, Me Julie Gagné, s’est objectée à sa remise en liberté. Son enquête sur remise en liberté a été fixée au 9 février. Il demeure donc détenu jusqu’à cette date.

Par ailleurs, l’enquête préliminaire dans le dossier principal s’est tenue ce vendredi matin. Desjardins a été cité à son procès au terme de cette étape qui s’est tenue à huis clos et qui est frappé d’une ordonnance de non-publication afin de ne pas contaminer le futur procès. Une ordonnance interdit également de donner des détails permettant d’identifier la victime.

Jonathan-Luc Desjardins avait été remis en liberté sous conditions par la juge Sonia Bérubé le 8 décembre. La juge estimait que la remise en liberté de l’accusé ne mettait pas la société ou la plaignante en danger. Pour bien protéger la plaignante, la juge avait ordonné à Jonathan-Luc Desjardins de ne pas entrer en contact avec elle et de ne pas se trouver à l’intérieur d’un rayon de 2 km de sa résidence. L’homme de 35 ans devait demeurer chez ses parents à Saint-Valérien et être présent à leur résidence entre 20 h et 7 h, sauf pour le travail ou pour urgence médicale pour lui ou ses enfants. Il devait amorcer un programme pour hommes violents chez l’organisme C-TA-C dans les 30 jours et en fournir la preuve au tribunal. Il lui est interdit de consommer de l’alcool et des drogues et de se trouver dans des bars.

L’accusé est sans antécédent judiciaire. Une date de procès devrait être fixée le 9 février.