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16 mars 2018

Michel St-Pierre transmet des propos haineux via un graffiti dans sa cellule de prison

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Purgeant une peine de 45 jours de prison imposée le 8 mars pour des méfaits et du harcèlement criminel à l’endroit de son ex-conjointe et d’un homme, Michel St-Pierre a été condamné ce vendredi matin à une peine supplémentaire de 30 jours de prison pour avoir transmis des propos haineux à l’endroit des deux mêmes personnes via un graffiti dans sa cellule, le 12 mars (lundi dernier).

« Le 8 mars, monsieur plaide coupable d’avoir commis des méfaits sur une porte de logement et un véhicule, le 21 février, et d’avoir commis du harcèlement criminel à l’endroit de son ex-conjointe, le 22 février. Après sa remise en liberté, le 26 février, il admet un chef de menace de mort et deux de bris d’engagement, le 8 mars, en faisant un signe qu’il allait tranché la gorge lorsqu’il a croisé les victimes sur une avenue de Rimouski alors qu’il ne devait pas entrer en contact avec eux», raconte le juge Richard Côté.

Le 12 mars, Michel St-Pierre admet avoir écrit des propos haineux dans sa cellule. Il a inscrit le nom des victimes en plus de donner leur numéro de téléphone, traitant l’un de « crosseur, stouleur. Je vais avoir toute une vie pour te retracer mon sale» et disant de l’autre « elle suce pour 20 $» avec son numéro de téléphone.

La procureure de la Couronne, Me Julie Gagné, réclamait une peine d'un ou deux mois de prison tandis que l’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, plaidait pour 15 jours de prison. « Le fait d’avoir commis l’infraction le jour où il comparaissait est en facteur aggravant, tout comme celui d’avoir donné les numéros de téléphone. Le tribunal estime que la gravité des infractions écarte la détention discontinue. Je vous condamne à 30 jours de détention consécutifs à la peine reçue le 8 mars, moins les huit jours de détention provisoire. Il vous est interdit de posséder des armes pour 10 ans», tranche le juge Côté.

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