29 mars 2018

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©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Acquittée faute de preuve

Faisant face à deux chefs d’accusation d’agression armée, Dominique Pigeon a été acquittée faite de preuve puisque la victime alléguée ne voulait pas témoigner au procès prévu ce jeudi matin pour une durée de 90 minutes. « Dans ces conditions, je n’ai pas de preuve suffisante à offrir», indique la procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu.

90 jours de prison pour des vols à l’étalage

Dany Lepage, 43 ans, de Sainte-Angèle-de-Mérici, voit le juge James Rondeau le condamner à purger 90 jours de prison pour des vols commis au printemps 2017 à Rimouski, au Wal-Mart, chez Rona l’Entrepôt et à la Pharmacie Uniprix. Le magistrat s’est rangé aux arguments de l’avocate de l’accusée, Me Maryse Beaulieu, à l’effet que son client était un actif pour la société, car il travaillait pour une compagnie forestière en Ontario depuis février. Son employeur ayant soumis une lettre d’appréciation au tribunal. La peine sera donc purgée les samedis et dimanches afin de permettre à l’accusé de conserver son travail. L’homme possède des antécédents en semblable matière. Il a aussi commis des bris de probation et d’engagement. « J’ai réfléchi longtemps. Comme vous êtes un actif pour la société, il y a lieu de vous accorder une dernière chance, mais ne revenez pas devant moi parce que je me souviendrai de vous», tranche le juge, qui impose également une probation de trois ans à Dany Lepage. Le ministère public, représenté par Me Éliane Beaulieu, réclamait une peine de cinq mois de prison.

Absolution pour un vol au Wal Mart

Une femme de 53 ans que nous n’identifierons pas puisqu’elle bénéficie d’une absolution inconditionnelle a admis avoir volé un panier d’épicerie contenant des articles pour une valeur de 94,87$ au Wal Mart de Rimouski, le 15 février 2017. La femme sans antécédent travaille comme cuisinière à Nathasquan. « Elle ne comprend pas son geste. Elle exprime des regrets. Elle est très repentante et elle a honte», mentionne son avocate, Me Maryse Beaulieu. Pour exprimer ses regrets, elle verse 100 $ au Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) Bas-Saint-Laurent. « Madame s’est rendue à la caisse payer deux articles, dont un sac réutilisable, puis elle a pris un panier et placé du matériel dans son sac réutilisable. Un agent de surveillance l’a interpellé alors qu’elle s’apprêtait à quitter le magasin. La marchandise a été récupérée par le commerce.