13 avril 2018

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«Le 19 mai 2017,  dans le cadre d’une opération, la SQ introduit deux policiers agents d’infiltration qui se rendent à quelques minutes d’intervalle chez l’accusé, qui était l’une des personnes visées par cette opération visant le trafic de stupéfiants à Rimouski. L’un d’eux achète six pilules de méthamphétamines pour 20 $ et l’autre repart avec 3,4 grammes de cannabis pour 30 $. Une fois leur enquête complétée, les policiers obtiennent un mandat de perquisition qui a été exécuté le 28 juin 2017. À ce moment, il trouve 54,3 grammes de cannabis dans l’appartement de l’accusé», relate la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné, qui a demandé la confiscation et la destruction des stupéfiants saisis.

Me Gagné et l’avocate de l’accusée, Me Caroline Bérubé, ont soumis une suggestion commune de peine au juge Richard Côté. « On propose une peine de détention de 90 jours à compter d’aujourd’hui, sans tenir compte des 14 jours purgés de manière préventive à la suite de son arrestation, avec l’exécution de 240 heures de travaux communautaires et une probation de trois ans. C’est une suggestion qui peut sembler clémente, mais c’est un homme qui s’est repris en main depuis son arrestation», souligne Me Gagné.

« Mon client possède un baccalauréat en génie. Depuis six mois, il travaille à Clermont, dans Charlevoix. Il souffre d’un trouble d’anxiété généralisé qui s’est accentué en 2015 à la suite de la perte de son emploi. C’est alors qu’il s’est adonné à la consommation et à la vente de stupéfiants», précise Me Bérubé.

La peine de 90 jours de prison sera purgée les samedis et dimanche au Centre de détention de Chicoutimi. La peine comprend également une interdiction de possession d’armes de 10 ans.