12 juillet 2018

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©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Son dossier était de retour au palais de justice de Rimouski ce jeudi matin. En l’absence de l’accusé, la cause a été reportée au 31 août à la même étape, soit celle de fixer une date de procès. « Nous avions fixé à aujourd’hui parce qu’on pensait avoir le rapport d’étape de la thérapie pour guider les discussions entre les parties, mais il n’est pas prêt. Selon les informations verbales que j’ai eues de l’agent de liaison de la maison, la thérapie va bien », mentionne l’avocate de la Défense, Me Maryse Beaulieu à la juge Célestina Almeida.

Le 12 avril, le juge de la Cour du Québec, Richard Côté, a accepté de remettre l’accusé en liberté moyennant une caution de 1 500 $ sans dépôt. Il doit rester à la Maison Carignan 24 heures sur 24, se rapporter par téléphone au poste de la SQ de Rimouski tous les vendredis. Il lui est interdit de consommer alcool ou drogue et de se trouver dans des bars ou discothèques. Il devra se constituer prisonnier advenant la fin prématurée de sa thérapie.

Le juge Côté a demandé aux deux parties de vérifier si un règlement était possible avant de fixer une date de procès.

Me Martine Deschênes œuvre pour le ministère public. Elle a obtenu une interdiction de contact entre l’accusé et son présumé complice d’âge mineur. Une ordonnance de non-publication empêche les médias de rapporter les informations concernant la preuve présentée au stade de l’enquête préliminaire qui s’est tenue avant la citation de l’accusé à un procès.