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04 juillet 2018

Une victime espère une seconde peine plus sévère

Pour Robert Vanier

©Photo L'Avantage - archives

PRÉSUMÉ FRAUDEUR.  Le présumé fraudeur Robert Vanier vient d’obtenir une sentence de trois ans de pénitencier pour deux accusations de parjure, mais une autre pourrait s’ajouter.

Une accusation de production de faux prospectus lui pend toujours au bout du nez et ce second procès devrait aussi avoir lieu à Toronto, cet automne. Robert Vanier est cet homme au lourd passé criminel qui aurait floué 1 400 personnes pour 30 M$ avec des actions sans valeur, dont 300 Rimouskois, et aussi au Québec, en Ontario et aux États-Unis, dont la grande vedette de hockey Luc Robitaille.

Beaucoup de victimes sont toujours gênées de s’être laissé avoir. « Je suis content de cette sentence, mais j’espère que celle qu’il devrait récolter après le second procès viendra s’ajouter à la première, au lieu d’être écoulée en même temps. Ce serait bien du moins pour obtenir justice. La seconde accusation est plus grave », dit un de ceux-ci, un homme d’affaires impliqué et respecté, gagnant sa vie dans les services financiers.

« Confié mon NIP »

À partir de 2003, Robert Vanier s’est présenté à Rimouski pendant trois ans, pour se faire connaître et se donner de la crédibilité, notamment en présidant des tournois de golf d’œuvres caritatives.

L’Avantage a demandé à cet investisseur de ressasser ses souvenirs. « La première fois que je l’ai rencontré, je lui aurais confié mon numéro d’identification personnel (NIP) de banque. Il était sympathique et chaleureux; il inspirait confiance. Plus tard, à une soirée d’information où il vendait des actions, j’ai signé un premier chèque de 20 000 $. Les actions à 50 cents devaient monter à 5 $ en un mois et demi, d’après ce qu’on nous avait dit. De quoi se laisser séduire par l’appât du gain ! »

SQ

Beaucoup de gens se questionnent à savoir pourquoi il n’y a pas eu de procès Vanier au Québec. Des présumées victimes ont envoyé une mise en demeure au gouvernement en 2014, et envisagé de le poursuivre. Ils se demandaient comment un homme placé sous la protection de la SQ, comme délateur de la guerre des motards, avait pu se livrer à des activités criminelles en présence d’un officier responsable de sa surveillance.

« La SQ a manqué son coup autour de 2004. C’est là que ça aurait dû se passer. Il avait été interrogé mais il n’y avait pas eu de suites. À ce moment-là, Robert Vanier avait de la difficulté à payer son loyer. Un an plus tard, il habitait à London (Ontario), il possédait une grande maison, des voitures de luxe comme une Porsche Cayenne et une Bentley. »

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