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15 mai 2018

« Je ne suis pas le Superman de la politique », dit Alexandre Taillefer

©Presse Canadienne

'homme d'affaires Alexandre Taillefer prévient qu'il n'est «pas le Superman de la politique», mais il a confirmé son arrivée à la présidence de campagne du Parti libéral du Québec, mardi, en étant présenté comme celui qui incarne «le nouveau Québec».

M. Taillefer a rencontré la presse, mardi matin sur un quai du Vieux-Port de Montréal, sous la pluie, aux côtés du premier ministre et chef libéral Philippe Couillard et de jeunes du PLQ.

L'homme d'affaires présidera la campagne du PLQ et, à ce titre, s'occupera de la stratégie de communication, fera des tournées avec le chef, participera à bonifier la plateforme électorale et veillera à recruter des candidats de prestige pour le parti.

«Je ne suis pas le Superman de la politique. Je suis là aujourd'hui pour donner un coup de main, un coup de main qui va nécessiter beaucoup de mon temps. Je vais m'impliquer corps et âme dans cette lutte-là», a-t-il lancé.

Le chef libéral, lui, l'a présenté comme celui qui incarne le Québec nouveau, un Québec sûr de lui, qui jouit maintenant d'une marge de manoeuvre financière parce qu'il a rétabli l'équilibre des finances publiques, qui peut emprunter à moindre coût que l'Ontario, qui est devenu un exemple pour le Canada et qui a adopté un plan de lutte contre la pauvreté et une politique sur la mobilité durable.

Pas candidat

M. Taillefer a justifié le fait qu'il ne se présente pas comme candidat libéral dans une circonscription en faisant valoir qu'il ne pouvait le faire à cause de ses nombreux intérêts dans différentes entreprises.

«J'ai en ce moment des engagements d'affaires importants; je suis impliqué dans de nombreuses entreprises et, pour moi, de quitter ça subrepticement serait irresponsable.» Il tenait tout de même à «s'impliquer d'une quelconque façon» pour la prochaine campagne électorale parce qu'il croit qu'elle sera cruciale pour l'avenir du Québec.

Quand on lui a demandé si sa décision de ne pas solliciter un poste de député valait pour un an, deux ans ou tout un mandat de gouvernement, il a admis qu'il ne le savait pas exactement. «La seule chose que je peux vous dire, c'est que ce n'est pas un engagement à vie.»

Fédéraliste

M. Taillefer, qui a déjà contribué financièrement au Parti québécois et qui avait milité pour le Oui aux référendums de 1980 et 1995, affirme qu'il est aujourd'hui fédéraliste.

«Je suis fédéraliste et je défends cette position-là depuis de nombreuses années. Pour moi, cette question-là doit être évacuée. On a un environnement extrêmement propice pour le développement du Québec; il faut s'assurer qu'on maintienne le cap. Commencer à essayer de revoir la question de l'indépendance va faire reculer le Québec», a-t-il soutenu.

Salaire minimum à 15 $

M. Taillefer dit toujours défendre le salaire minimum à 15 $ l'heure, comme il l'avait fait publiquement, notamment aux côtés du président de la FTQ, Daniel Boyer, en août 2016, bien que le gouvernement libéral ne l'ait porté qu'à 12 $ l'heure le 1er mai 2018.

«Aujourd'hui à 12 $, il y a eu une croissance du salaire (minimum) de 16 pour cent par rapport à un IPC de 6 pour cent. La croissance économique du Québec continue. Ce qu'il est très important de comprendre, c'est que les valeurs progressistes nécessitent obligatoirement une croissance économique. Et si on crée de la richesse, on va la redistribuer», a-t-il conclu.

Lia Lévesque, La Presse canadienne

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