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21 décembre 2017

Une place publique pour tous au centre-ville de Rimouski

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

La mise en valeur du centre-ville de Rimouski fait couler beaucoup d’encre. « Aimer Rimouski » c’est aussi aimer son centre-ville, incluant la Cathédrale.  Bref, il faut que le centre-ville devienne un endroit rassembleur pour tous les citoyens et attractif, pour les touristes. 

Imaginons qu’une place publique soit aménagée dans l’actuel stationnement de la Place des Anciens combattants. Imaginons que sur cette place publique, du mobilier urbain soit installé et vous permet de jaser entre amis, lire un bon livre, consulter votre tablette électronique ou tout simplement, contempler le fleuve. Imaginons qu’un stationnement étagé soit construit derrière le Musée régional entre l’Institut maritime du Québec et la Salle de spectacles Desjardins-TELUS. D’ailleurs, il semble que des esquisses ont déjà été réalisées par le service de l’urbanisme de la Ville. Imaginons que dans cet espace public, une zone familiale soit aménagée près de l’Institut maritime où l’on pourrait retrouver une immense structure de jeux pour les enfants qui prendrait la forme d’un bateau illustrant la vocation maritime de Rimouski, rappelant le Musée de la Mer et le Parc du Bic Imaginons qu’une passerelle soit installée au-dessus du boulevard René-Lepage entre la Promenade de la Mer et la place publique pour créer un lien sécuritaire pour les piétons et les cyclistes. Imaginons que la rue Saint-Germain soit piétonne entre la rue de la Cathédrale et la rue des Marins favorisant un meilleur lien entre les secteurs Est et Ouest. Il va sans dire qu’il serait plus agréable de marcher dans un parc attrayant que le long d’un stationnement comme c’est le cas actuellement pour joindre les deux secteurs de cette artère commerciale. Imaginons que la circulation automobile soit déviée via le boulevard René-Lepage avec un accès par la rue des Marins, en y installant un feu de circulation pour joindre la rue Saint-Germain Ouest. Cette nouvelle intersection permettrait ainsi aux touristes en provenance de l’Est d’avoir accès plus facilement au kiosque d’informations. Imaginons que la place publique bonifie l’organisation des Terrasses urbaines, qui pourraient se dérouler sur Saint-Germain Est et Ouest tel que revendiqué par les marchands de ce secteur.

Imaginons que cette place publique d’exception intègre des édifices qui ont un cachet particulier tels que l’Institut maritime du Québec, le Musée régional, la Salle de spectacles Desjardins-TELUS, le presbytère et bien sûr la Cathédrale créant une mosaïque attractive pour tous les citoyens et les touristes qui fréquentent l’endroit.

Et puisqu’on en fait allusion, imaginons que la Cathédrale change de vocation passant de religieuse à laïque. Imaginons que la solution la moins onéreuse soit de créer une ouverture sur le ciel en enlevant la quasi-totalité de la toiture tout en conservant une certaine partie fermée. Imaginons que la Cathédrale devienne un vestige urbain vivant et dynamique comme l’église Notre-Dame de-Foy à Québec ou le Colisée de Rome. Imaginons que les colonnes gothiques conservées et les bancs d’église enlevés laissent place à une vaste esplanade intérieure à l’abri du vent donnant accès à un lieu de rassemblement hors du commun au centre-ville. Imaginons qu’une foule d’activités puissent être organisées dans cette Cathédrale réinventée : des concerts de l’Orchestre symphonique de l’Estuaire, des spectacles du Festi-Jazz, des expositions de voitures anciennes, un événement de la rentrée étudiante, une maison hantée à l’Halloween, un marché de Noël, le passage à la nouvelle Année comme il se fait à Québec et à Montréal.  Imaginons qu’une patinoire synthétique avec « Sons et lumières » soit installée en période hivernale. Imaginons un belvédère et un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite installés dans le clocher de l’édifice pour donner accès à la vue exceptionnelle sur la Ville, le fleuve et les couchers de soleil. Imaginons une passerelle et des bancs aménagés en haut des murs ajoutant une expérience de contemplation additionnelle. Imaginons que tout autour des murs extérieurs et intérieurs, un circuit patrimonial relate les événements et les grands personnages marquant de l’histoire de Rimouski (Jules-A. Brillant, Sœur Marie Élisabeth Turgeon, Pierre Harvey, etc.). Imaginons qu’à l’extérieur, derrière la sacristie, un mémorial soit érigé pour commémorer la mémoire des personnes qui sont inhumées sous la Cathédrale. Imaginons qu’à l’intérieur de la sacristie, en plus des loges et un bloc sanitaire, une salle communautaire soit installée permettant des célébrations religieuses (messes). Imaginons que le presbytère devienne la Maison du patrimoine rimouskois et qu’une salle serve à exposer les objets liturgiques et les œuvres d’art de la Cathédrale, et que d’autres salles sont dédiées pour rendre hommage à nos artistes et nos sportifs locaux qui se sont illustrés. Imaginons que dans une autre partie du presbytère, on y transfert la galerie d’art Léonard-Parent donnant la chance aux artistes régionaux de s’y produire comme il se fait à Sainte-Flavie.

Maintenant, imaginons économiquement ce que peut représenter cette effervescence auprès des marchands du centre-ville, ailleurs que dans la Cité des achats. Imaginons que les rimouskois redécouvrent leur centre-ville et que les touristes s’y amènent. Imaginons que les restaurateurs, tenanciers de bar, hôteliers, voient leurs chiffres d’affaires augmentés par cette nouvelle affluence. Imaginons que les propriétaires d’édifices commerciaux voient leurs locaux vacants loués suite à ce nouveau dynamisme au centre-ville. Imaginons que plusieurs commerçants rencontrés soient en accord avec ce projet. Imaginons ce projet comme «l’option » à envisager pour développer notre centre-ville sur les plans récréotouristique, culturelle, économique et commercial. Existe-t-il un autre projet qui atteint toutes ces cibles ?

En conclusion, imaginons une place publique dynamique et attrayante pour tous, qui intègrent des bâtiments patrimoniaux, qui réflète l’image de marque de Rimouski. Imaginons un projet rassembleur pour les étudiants, les jeunes familles, les milléniums et les ainés. Imaginons un projet porteur qui mobilise le maximum de Rimouskois et qui met en valeur notre centre-ville. Finalement, imaginons-nous en train d’Aimer Rimouski !

Michel Francoeur

Martine Dubé

Daniel Doucet

Gaston Martin

Des citoyens fiers et impliqués faisant partie d’un groupe grandissant et inclusif de Rimouskois pour un développement durable.

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