Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Sports

Retour

06 avril 2018

L’aréna du Bic fête son quart de siècle

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Les 25 ans de l’aréna du Bic ont été soulignés lors du tournoi de hockey mixte du Vieux-Bicois samedi dernier, en présence de deux pionniers, Pierre Guérette et Ghislain Lévesque.

Dans une ambiance conviviale et presque familiale, pourrait-on dire, le quart de siècle du bâtiment a été souligné par une mise au jeu protocolaire à laquelle les deux pionniers, ainsi que le maire de Rimouski, originaire du Bic, ont entre autres participé.

Revenant sur les débuts de l’aréna, Pierre Guérette, Bicois de souche, raconte comment il s’est battu, lui et d’autres, pour faire reconnaitre le bénéficie d’un aréna couvert à Bic, qui était à l’époque une municipalité à part entière.

« J’ai parti le projet en 1989, avec d’autres. On a fait l’ouverture en 1992, ça a pris quatre ans avant la construction. Au début, la municipalité voulait construire une patinoire extérieure avec un chalet », se souvient M. Guérette.

C’est alors qu’il se rendait à l’aréna fermé de Saint-Cyprien pour y jouer avec une équipe de hockey novice qu’il entrainait que le projet a germé dans son esprit : « Les jeunes étaient contents de jouer à l’intérieur. C’est là que j’ai allumé, ils avaient 1 500 de population, nous, 3 500, et ils avaient un aréna couvert. Je me suis dit qu’on pouvait avoir ça.»

Pas de glace artificielle

M. Guérette affirme qu’après avoir fait ses recherches à Saint-Cyprien, Cabano, Saint-Jean-de-Dieu, Saint-François d’Assise, il est allé avec Roland Laflamme, Ghislain Lévesque, présenter le projet devant le Conseil municipal du maire Valois Doucet : « Ils ont été enchantés. Pour obtenir les subventions du gouvernement, il fallait aller chercher de l’argent dans la population. On a amassé 200 000 $ et la municipalité nous a donné les 225 000 $ qu’ils comptaient mettre sur la patinoire extérieure. Le projet s’élevait à près de 770 000 $, nous avons reçu la différence en subventions. Il y a eu énormément de bénévolat pour construire l’aréna. »

On est allé en référendum car un groupe n’était pas d’accord avec le projet. « On a gagné le référendum, mais on ne pouvait pas parler de glace artificielle, ça n’aurait jamais passé, il y avait la peur de l’éléphant blanc. Le projet était plus gros, alors il a fallu le mettre à un coût minimum, et on s’est dit qu’on pourrait mettre la glace artificielle plus tard. Le système de réfrigération de la glace est similaire à celui d’une chambre froide, ça se maintient à -5 C.»

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média