02 août 2018

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©Photo gracieuseté

Le gazon a bien poussé depuis la belle époque du petit « par 3 » à l’origine de ce parcours qui compte maintenant 6 012 verges des marqueurs bleus (hommes) et 4 028 des marqueurs rouges (femmes). En 2019, il y aura 47 ans que la famille Pineau lançait le Club Les Saules. On célébrera aussi l’an prochain les 15 ans de ce qui allait devenir le groupe de propriétaires actuel. Aux yeux d’un golfeur d’expérience et au fil des ans, ce parcours n’a jamais été en aussi belle condition.

Nous avons changé beaucoup de choses. La clé pour la beauté du parcours, c’est le système d’irrigation. -Frédéric Lévesque

Pour celui qui est surintendant depuis les débuts de la « nouvelle » administration, Frédéric Lévesque, « C’est le fruit d’un travail détaillé autant que d’un travail planifié à long terme. Au printemps, il y a des travaux inévitables à faire pour préparer la saison; pendant la saison on fait la taille, la tonte, l’entretien des platebandes et c’est plus pointu, au quotidien; l’automne, ce sont des projets plus élaborés pour la saison suivante. Ces temps-ci, nous déjeunons ensemble à 4 h 30 et à 5 h, nous sommes au travail sur le terrain. »

M. Lévesque compte sur une équipe de huit personnes. Il y a cinq permanents : lui, Éric Dupras, Guy Patry, Jean-Guy Roussel et Julien Rioux. À ces hommes expérimentés s’ajoutent, à temps partiel, Renaud Paquet, Julien Gagnon et Roger Thériault.

©Photo gracieuseté

Quatre des cinq membres de l'équipe permanente: Éric Dupras, Frederic Levesque, Guy Patry et Jean-Guy Roussel.

Puisqu’il est lui-même golfeur, Frédéric voit des choses sur le parcours qu’il souhaite améliorer. « Disons que j’ai deux ou trois réunions formelles par année avec Gérald Albert (président) et Éric Saint-Pierre (professionnel), plus des rencontres ponctuelles où on discute un peu de tout. Je joue aussi toutes les semaines avec Gérald. Je me charge de faire mes représentations, de vendre mes propositions, tout en respectant les limites de nos budgets. On me donne de la marge de manœuvre. »

Les zones arides et rocailleuses ici et là, sur presque chaque trou, ont pratiquement toutes disparu. « Nous avons changé beaucoup de choses. La clé pour la beauté du parcours, c’est le système d’irrigation. Ça a tout changé. Nous avons remplacé 400 gicleurs et nous en avons ajouté 100. Nous avons agrandi le lac du #7 il y a une dizaine d’années pour fournir cette eau, qui provient de la nappe phréatique et que nous gérons de manière très serrée. Les espaces sur et autour des verts ont été améliorés. La superficie moyenne des verts est passée de 65 000 pieds carrés à 90 000 pieds carrés. Les mauvaises herbes ont presque toutes disparu. Elles sont traitées en respect avec l’environnement, avec des solutions solubles et une application très précise », mentionne aussi Frédéric Lévesque, un ancien membre du Club Boule Rock originaire de Luceville.

Et ce dernier de nous confier un « scoop », le grand projet de l’automne prochain: on améliorera de manière significative au moins 15 fosses de sable, en reconfigurant leur forme et en changeant le type de sable utilisé.