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13 septembre 2017

« Ce n’est que partie remise ! » - Yannick Dumais

©Photo TC Media - Jean-Claude Pelletier

DÉCEPTION POSITIVE.  L’heure est au bilan chez le Shaker de Rimouski qui a baissé pavillon 4-2 dans la finale 4 de 7 de la Ligue de baseball senior Puribec du Bas-Saint-Laurent contre le Construction Michaël Bérubé de Trois-Pistoles. Mais tout est loin du négatif, peu s’en faut, chez le gérant Yannick Dumais qui réclamait le temps de laisser retomber la poussière.

« Il y a beaucoup plus d’éléments positifs à sortir de notre année que du négatif. Je ne vois pas vraiment de négatif. Ce que je vois, ce sont des occasions d’apprendre, des occasions d’apprentissage pour revenir encore meilleur l’an prochain » de dire Dumais, moins de 48 heures après la fin de la finale.

« C’est certain qu’il y a une déception par rapport à la finale. On aurait aimé ramener le championnat pour la 1re fois en 12 ans à Rimouski. On l'a fait pour la saison régulière et nous aurions bien aimé le faire aussi en séries. On aurait aimé avoir un résultat final plus positif, mais quand on regarde l’ensemble de la saison et d’où on partait, je pense qu’on peut dire que c’est positif. »

Pour Yannick Dumais, il faut se rappeler que la saison dernière, sa formation a raté les séries avec une fiche de 10-12. « On espérait que c’était là un pas de côté pour mieux rebondir en ayant acquis du vécu et de la maturité et c’est ce qui s’est révélé cette année. Nous affichons 19-6 en saison et 7-5 en séries. C’est un gros pas en avant. »

Quant à la finale, « il faut que tu apprennes à gagner. Ça va se chercher avec de l’expérience. Je regarde la différence entre les deux clubs. Le calme de Trois-Pistoles, l’expérience que ces gars ont dans les séries finales, ils sont habitués d’être là. Ils n’ont jamais paniqué, même dans le match 6 quand on menait 3-2 en milieu de 6e manche. Ils semblaient toujours être très calmes, être en plein contrôle. »

« Chez nous, on sentait un peu de nervosité. Dans le match 1 et le match 6, des petites erreurs qu’on ne fait pas habituellement ont ouvert des portes. Ça s’apprend à gagner. Nous sommes donc allés chercher du beau bagage, du beau vécu et il faut sortir de là avec beaucoup d’éléments positifs de cette saison-là. Au total, on aura joué 36 matchs (saison et séries) et nous avons une fiche de 25-11. Je pense qu’on peut sortir de là la tête haute et ce n’est possiblement que partie remise ! »

En finale, Trois-Pistoles représentait l’expérience contre l’inexpérience chez Rimouski dont seulement deux joueurs ont participé à la finale de 2008, soit Mathieu Gobeil et Pierre-Luc Ouellet. L’an prochain, le nombre de joueurs ayant goûté à la finale, sur un terrain, sera nettement en hausse. Avec une saison aussi exemplaire que cette année, on a le droit de croire que 2018 sera encore meilleure.

©Photo TC Media - Jean-Claude Pelletier

La formation de Trois-Pistoles, au plus fort de sa remontée et de l prise des devants en 2e moitié de 6e manche, au match # 6, conduisant au championnat.

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