22 avril 2018

Partager sur les réseaux sociaux

©TC Media-Olivier Therriault

C’est ce que soutient l’entraîneur-chef du Rouge et Or de l'Université Laval, Glen Constantin.

Ce dernier a accepté l’invitation de participer à une formation réunissant des entraîneurs des Pionniers et des Sélects, samedi dernier, au Cégep de Rimouski. Il a déjà dirigé le pilote actuel des Pionniers, Éric Avon.

Selon Constantin, la progression des joueurs de l’Est force les universités à les évaluer différemment depuis quelques années, surtout parce que les programmes de football des équipes collégiales et secondaires gagnent en crédibilité. 

Même s’ils s'entraînent loin des grands centres urbains, les athlètes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie se démarquent par leurs qualités athlétiques, techniques et tactiques sur le terrain. 

« Il y a 15 ou 20 ans, l'Est-du-Québec n’était pas une priorité pour nous.  Aujourd’hui, je viens de participer à une formation à Rimouski réunissait quatre entraîneurs qui ont déjà joué au niveau universitaire. Il y a des régions qui ne comptent pas sur cette expertise. Les espoirs d'ici arrivent beaucoup moins désorientés dans les rangs universitaires. Je me suis donné le défi de suivre les athlètes du Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Il faut se déplacer pour aller les voir jouer et donner des outils aux entraîneurs pour les développer », soutient le réputé entraîneur du Rouge et Or.

Des exemples à suivre

Les jeunes joueurs de football de l'Est comptent également sur plusieurs mentors qui ont emprunté le même chemin qu’eux pour accéder aux rangs professionnels.

De retour chez les Alouettes de Montréal dans la LCF, Patrick Lavoie de Sainte-Flavie a déjà remporté la Coupe Grey, tandis que les ex-Pionniers Antoine Marin de Rimouski (Laval) et Mickaël Bernier de Sainte-Luce (Sherbrooke) entameront leurs parcours universitaires en 2018.

«On suit Antoine depuis le secondaire. Il y avait un gros buzz sur lui dans plusieurs collègues de Québec. Il a décidé de jouer à Rimouski en prenant les bouchées doubles pour assurer son développement. Ça ne faisait pas de différence pour moi qu’il évolue dans la division trois au collégial (celle des Pionniers). Je n’aurais pas misé que Patrick réussirait une aussi belle et longue carrière professionnelle, mais il est tellement déterminé et travaillant. Il est respecté pour cela dans la LCF. Ce n’est pas pour rien que les Alouettes l’ont rapatrié», estime Glen Constantin.