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14 avril 2018

Serge Beausoleil doit à Philippe Boucher d’être à Rimouski

©Photo L'Océanic - Archives

Si Serge Beausoleil est à Rimouski, avec l’Océanic de la LHJMQ, on le doit à Philippe Boucher. On sait que ce dernier a été directeur général de l’Océanic pendant deux saisons, avant d’occuper les fonctions de directeur général et d’entraîneur-chef des Remparts de Québec au cours des 5 dernières saisons, fonctions qu’il a abandonnées cette semaine.

De fait, l’engagement de Serge Beausoleil comme entraîneur-chef de l’Océanic a été une des premières décisions de Philippe Boucher, à la tête du département hockey de l’Océanic. « Je l’ai toujours crié à tue-tête. Jamais je ne vais renier mes origines. Je vais aller plus loin : je ne suis pas à Rimouski si Philippe n’est pas là. Je le disais vendredi, alors qu’il y a beaucoup de spéculations sur celui qui va remplacer Philippe à Québec. »

« Je pense que l’Océanic de Rimouski est une organisation de très grande envergure et que Philippe ait décidé de donner à un entraîneur recrue – qui avait tout de même entraîné des équipes depuis un bon nombre d’années, mais était quand même nouveau dans le circuit LHJMQ – qu’il me fasse confiance pour piloter cette grande organisation-là, je lui en serai toujours reconnaissant. Je n’ai pas pu lui parler encore, mais on va certainement se croiser quelque part. »

Il n’est pas faux de dire que Philippe Boucher et Serge Beausoleil étaient sur la même longueur d’onde, les deux ans que les deux ont travaillés ensemble à la tête de l’Océanic. « Absolument. Nous étions de concert, ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas eu de vives discussions. On en a eu, mais c’était toujours dans le respect, toujours centré sur l’équipe et cela a été de très belles saisons. »

©Photo L'Océanic - Archives

Philippe Boucher était très présent aux entraînements, à la fin de l'été 2011 et prenait des notes en prévision de ses rencontres avec les entraîneurs, dont Serge Beausoleil.

Il faut aussi dire que Philippe Boucher lui a donné de bons joueurs à diriger, notamment le gardien Philippe Desrosiers, le défenseur Samuel Morin et l’attaquant Frédérik Gauthier. « Ces joueurs-là nous ont menés à une Coupe du Président. Ce n’est pas peu dire. Et dès la première année, nous avions des gars comme Peter Trainor qui nous est tombé du ciel à cause de Rick Melanson, comme on a eu Mallet, Belzile qui a été un leader incontesté. On avait plusieurs joueurs intéressants et nous avions beaucoup de bons joueurs de soutien aussi. »

Serge Beausoleil a été pris par surprise, comme toute la planète hockey, par la décision de Philippe Boucher de quitter ses deux tâches chez les Remparts. Il ne l’a appris qu’en même temps que tout le monde, lors de l’annonce faite à Québec. Il n’avait pas été prévenu. « D’aucune façon. Je n’ai pas vu ça venir et j’ai été surpris de ça. »

Il faudra rappeler que la philosophie de base de l’Océanic, depuis 7 ans, relève de l’orientation que le tandem, Boucher / Beausoleil a annoncé à Rimouski, en début de mandat, qui est celle de toujours avoir une équipe compétitrice, capable de compétitionner contre toutes les équipes du circuit et ce, à tous les ans.

Et cette notion a guidé les hommes de hockey, depuis. La marchandise a été livrée depuis. « C’est un combat de tous les instants. Il ne faut pas oublier que dès qu’un entraîneur ou qu’un joueur pense qu’il a abouti, qu’il est rendu quelque part, il est déjà dépassé. Parce que le hockey, c’est comme ça. C’est un sport compétitif, un sport qui nous amène à nous surpasser, un sport où tu ne peux sous-estimer l’adversaire. Sinon, tu es battu ! »

Et après le départ de Philippe Boucher (après deux ans), Serge Beausoleil a été nommé directeur général, tout en continuant d’être l’entraîneur-chef. Il a maintenu cette philosophie de toujours organiser une équipe qui peut compétitionner, année après année. Ce qui nourrit la bonne entente qui existe entre le dg/coach et les amateurs, les partisans. Il promet quelque chose et il remplit ses promesses.

©Photo L'Océanic - Archives

Dès son premier camp d'entraînement en 2011, Serge Beausoleil a eu à diriger des joueurs de grande valeur, comme ici avec le défenseur Jérôme Gauthier-Leduc.

« Sauf que ça passe aussi par la confiance des partisans. Au 5 à 7 de fin de saison, la semaine dernière, j’y ai rencontré des gens qui étaient gentils, éclairés, connaisseurs également. Cela me fait toujours plaisir de jaser avec eux. Je jasais avec un homme d’un certain âge qui était tellement dans le mille dans toutes ses interventions, que je lui ai demandé s’il voulait être un dépisteur. Il était vraiment, vraiment, vraiment très solide. À bâtons rompus, les gens sont très respectueux, ils aiment leur équipe, le témoignent beaucoup et on sent beaucoup leur ferveur et leur appui dans tout ce qu’ils font. »

Serge Beausoleil se dit heureux d’être à Rimouski et il ne manque jamais une occasion de l’indiquer. À moins d’imprévu, il y est encore pour au moins trois ans.

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