Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Jeux du Québec 2019

Retour

03 mars 2017

Élise Pitre passe du vélo à la boxe

Élise Pitre, athlète de 14 ans, a commencé son épopée sportive en vélo de montagne lors des Jeux du Québec de Montréal en 2016. Aujourd’hui, elle domine en boxe olympique.

Formée en vélo par son père, elle a cependant décidé de faire un sport-étude en boxe. Au départ, Élise pratiquait les deux sports, divisant ses heures d’entrainement (3 heures de boxe et 2 heures de vélo par jour). Mais depuis le début de l’année scolaire, elle se concentre davantage sur la boxe. « C’est sûr que mon père était déçu, mais il s’est rapidement fait à l’idée et maintenant il me supporte, explique l’athlète originaire de Rimouski. Je vais continuer de faire du vélo, mais plus pour le plaisir. »

« Au début, elle est venue vers la boxe par curiosité, mais avec un objectif comme les Jeux, l’intérêt a rapidement augmenté », mentionne son entraineur, Jean-François Chiasson.

Atteindre les Jeux du Québec était l’objectif d’Élise pour cette année, mais l’équipe Pitre parle déjà des championnats canadiens si tout se déroule bien ici. « J’aimerais ça aller plus loin, mais on va y aller étape par étape », dit-elle avec le sourire.

Transition difficile

@R:Elle a été obligée de changer de catégorie peu avant les Jeux dû à une poussée de croissance, passant des 53 kg au 60kg. « C’était stressant parce qu’hier son adversaire en demi-finale pesait douze livres de plus qu’Élise, explique son entraineur. Mais elle s’en est très bien tirée. Elle a suivi le plan à la lettre et a gagné. »

Elle affronta sa coéquipière, Magalie Dunn, vendredi soir pour la médaille d’or. Jean-François Chiasson pense que cela se déroulera bien. « Je m’attends à un combat très respectueux. Les deux filles s’entendent super bien, mais lorsque l’instinct de survie embarque, plus rien ne compte. Ça va être un bon combat. »

Pour sa part, Élise appréhende un peu plus l’affrontement. « Je n’ai vraiment pas envie de frapper Magalie, mais je n’ai pas le choix, va falloir le faire », dit-elle, émotive.

Par Andréane Vallée et Emmanuel Renaud

Ce texte est produit en collaboration avec les étudiants d’Art et technologie des médias du Cégep de Jonquière.    

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média