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02 mars 2017

L’évaluation du risque environnemental à Rimouski-Est débutera au printemps

C'est au printemps que les analyses du risque environnemental à proximité des installations de Suncor à Rimouski-Est devraient débuter, a fait savoir la direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent.

Le Dr Sylvain Leduc, directeur de la Santé publique au Centre intégré de Santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, explique que l’évaluation environnementale devrait débuter au printemps : « Une évaluation du risque environnemental de la contamination des sols et de l’air est une longue démarche. Nous ferons l’évaluation avec le ministère de l’Environnement pour déterminer si les populations ont été exposées ou non. »

Le directeur précise que le ministère prendra des échantillons dans les sols et dans l’air : « Des capteurs pour l’air vont être installés à certains endroits pour mesurer si certaines particules qu’on retrouve dans l’essence sont présentes. Cela prend des échantillons sur plusieurs jours différents. Nous devrons éventuellement consulter des experts provinciaux de l’Institut national de santé publique du Québec pour nous éclairer sur la façon d’interpréter ces résultats. »

Le Dr Leduc affirme que les choses progressent et que les discussions avec la Ville de Rimouski vont bon train : « Nous poursuivons les discussions avec la Ville sur les mesures d’urgence, cela fait partie de l’évaluation. La communication avec la Ville est très bonne, nous avons des échanges réguliers et constructifs sur la façon dont celle-ci gère ses mesures d’urgence, soit les mesures pour contenir des risques comme ceux reliés aux hydrocarbures sur son territoire. Il faut s’assurer que l’ensemble des mesures soient mises à jour, par exemple, que les services d’incendie soient bien au fait, ce qui semble être le cas » , précise M. Leduc.

La santé publique ne peut préciser combien de temps les analyses prendront. « On ne veut pas laisser trainer les choses, mais nous sommes un peu à la remorque de la mesure environnementale. »

Pas de position alarmiste

M. Leduc mentionne que même si la direction publique ne se trouve pas dans une position alarmiste, la demande d’évaluation adressée à la Santé publique par la Commission scolaire des Phares est pertinente : « Les élèves de l’école la plus près des installations (le Grand Défi) ont été relocalisés. En enlevant ce volet urgence de la situation, cela nous donne le temps de procéder aux analyses. »

Le Dr Leduc précise que la santé publique n’avait encore jamais été sollicitée pour une telle évaluation : « On se préoccupe des citoyens, mais c’est le même contexte qu’il y a 10 ans ou 25 ans, rien n’a changé, donc on n’est pas dans une situation pire qu’avant. Toutefois, il faut porter un jugement. »

Les 25 élèves de l’école du Grand Défi ont déménagé dans les locaux de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire à Rimouski depuis la rentrée de janvier. La Commission scolaire des Phares s’est tournée vers la congrégation pour y relocaliser les 25 élèves de l’école qui suivaient jusqu'à récemment leurs cours dans le bâtiment de l’école Grand-Défi, qui jouxte les installations de Suncor, à Rimouski-Est.

En décembre 2016, la Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent avait exprimé des préoccupations en lien avec les installations pétrolières de la compagnie Suncor situées à proximité de l'école du Grand Défi.

©Photo TC Media - Jean-Philippe Langlais

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