27 avril 2017

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

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©Photo TC Media – Charles Lepage

Cette exposition présentée à l’Atrium de l’UQAR a permis aux visiteurs d’apprécier le génie inventif de ces futurs ingénieurs qui répondaient, dans le cadre de leurs travaux de fin d’études, aux demandes de certaines entreprises de l’Est-du-Québec aux prises avec des problèmes d’ingénierie de nature mécanique ou électrique.

Cette présentation était une occasion pour les étudiants d’expliquer à la communauté universitaire et au grand public ce qu’ils ont accompli en travaillant sur de véritables projets d’ingénierie.  -Jean Brousseau

Parmi les projets présentés en équipe de deux à quatre étudiants, mentionnons entre autres : un bras automatisé pour la confection de pantalons commandé par une entreprise de textiles « Confection 4^e dimension du Nouveau-Brunswick »; un système mécanique de récolte d’algues, permettant d’optimiser les coûts d’exploitation de cette culture en plein essor partout dans le monde et au Québec; une trieuse à goujons commandée par le fabricant d’armoires Miralis de Saint-Anaclet qui permet de trier et rejeter à 99 % les goujons défectueux; une station de relais de communication héliportable et déployable sur le terrain dédié à la SOPFEU; un convoyeur à rejet, permettant de faire le tri des paquets non conformes sur une chaîne de production de produits alimentaires et fabriqué pour Premier Tech de Rivière-du-Loup; etc.

©Photo : gracieuseté

Présentation des travaux de fin de session réalisés par une trentaine d’étudiants en génie de l’Université du Québec à Rimouski.

« Nos étudiants de quatrième année peuvent réaliser une étude de faisabilité, concevoir un équipement ou mettre au point un produit. Nos étudiants de troisième année eux, peuvent sur un mandat de deux trimestres partir d’un mandat et réaliser un prototype au printemps. Certains de ces équipements seront intégrés avec succès à la gamme de produits de certaines entreprises de la région », commente, Jean Brousseau, professeur en génie à l’UQAR.

« Après dix ans d’expérimentation avec ce mode de fonctionnement, nous avons atteint un certain niveau de réputation auprès des propriétaires d’entreprises qui nous contactent pour développer des équipements répondants à leurs besoins », rapporte Jean-Christian Méthot, ingénieur en génie mécanique et superviseur des projets à l’UQAR.

Selon différentes formules, les entreprises qui font l’acquisition de ces équipements s’engagent à défrayer les coûts reliés à la fabrication, dont l’achat de matériel.