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14 juin 2017

Les résidants du lac du Gros-Ruisseau se mobilisent pour sauver leur lac

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

ENVAHISSEUR. Les résidants du lac du Gros-Ruisseau, à Saint-Joseph-de-Lepage et Mont-Joli, sont aux prises avec un envahisseur : le myriophylle à épis. Cette plante exotique donne au lac un couvert épais et verdâtre et peut conduire à sa mort si rien n'est fait.

Je ne mets pas cinq ans, si on ne fait rien. Si c'est juste un marais, ce ne sera pas l'fun. -Gilles Gaudreault, un citoyen

« De nombreuses interventions ont été faites dont plusieurs avec des résultats mitigés. Celles qui ont donné certaines preuves, ce sont des interventions mécaniques, comme par exemple le bâchage dans le fond du lac. Ce sont des méthodes intéressantes mais on ne peut pas faire cela sur l'étendue d'un lac » soulignait Louis David Pitre de l'Organisme des bassins versants du Bas-Saint-Laurent, lors d'une soirée d'information organisée à l'intention des résidants, jeudi dernier à Mont-Joli.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Louis David Pitre de l'Organisme des bassins versants du Bas-Saint-Laurent et le conseiller municipal de Mont-Joli, Georges Jalbert.

On demande aussi aux plaisanciers de ne pas circuler dans les zones visées pour éviter la multiplication. Il faut éviter d'apporter des nutriments à la plante et de la fragmenter.

Plusieurs facteurs pointés du doigt

Les citoyens ont pointé du doigt plusieurs facteurs pour expliquer la dégradation du lac : les fosses septiques non conformes, les embarcations à moteur, le nombre de résidants permanents à la hausse, etc.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Un résidant du lac du Gros ruisseau, Gaétan Bélanger.

De là à interdire les embarcations à moteur, comme l'a suggéré un citoyen, les municipalités n'ont pas ce pouvoir réglementaire, a souligné Louis David Pitre pour qui la mobilisation citoyenne demeure la meilleure voie à suivre. « Un groupe de gens qui va mettre en place des stratégies, adopter un code de conduite, de meilleures pratiques, c'est la clé » observe le porte-parole de l'organisme.

« Je ne mets pas cinq ans, si on ne fait rien. Si c'est juste un marais, ce ne sera pas l'fun » prévient un citoyen, qui a joint les rangs du comité d'une dizaine de personnes nouvellement formé.

 « Il faut que les municipalités s'impliquent. Si plus personne ne peut naviguer sur ce lac-là, les propriétés vont perdre de la valeur et les municipalités vont perdre des revenus également. Il y a un mouvement collectif à développer et ça prend un catalyseur pour le faire, ça prend des sous » ajoutait un autre citoyen.

Ce que n'a pas contesté le conseiller municipal de Mont-Joli Georges Jalbert mais, a-t-il dit, « on aura beau adopter des règlements ça de haut, si les citoyens n'ont pas la volonté de se prendre en main, on arrivera absolument à rien. On a franchi un pas de plus ce soir avec la formation d'un comité » a indiqué le conseiller Jalbert qui s'est engagé avec son collègue du conseil municipal de Saint-Joseph-de-Lepage, Magella Roussel, à accompagner le groupe dans la recherche de solutions.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Le conseiller de Mont-Joli, Georges Jalbert, le conseiller de Saint-Joseph-de-Lepage, Magella Roussel, en discussion avec une citoyenne.

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