15 juin 2017

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©Photo gracieuseté

« On va installer des plantes reconnues pour faire de la bonne biorétention. Tous les éléments toxiques qui se ramasseraient autrement dans la nappe phréatique  vont être récupérés par ces plantes. On va ainsi avoir une eau  beaucoup plus propre, qui va se jeter dans la rivière Mitis et dans l'estuaire  du Saint-Laurent. Le but c'est vraiment d'assainir ces eaux-là » commente Jean-Christophe Lemay, coordonnateur du parc.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Jean-Christophe Lemay, coordonnateur du Parc de la rivière Mitis.

On en voit plus dans les centres urbains, les plates-bandes dans le milieu des stationnements vont jouer ce rôle-là, sans que ce soit indiqué de façon officielle. C'est beau et c'est super efficace. -Jean-Christophe Lemay

Encore peu courants au Québec, les jardins pluviaux jouent un rôle important pour l'environnement car il évite que les polluants de l'eau de pluie finissent dans les plans d'eau ou dans les réseaux municipaux d'égouts pluviaux.

« On en voit plus dans les centres urbains, les plates-bandes dans le milieu des stationnements vont jouer ce rôle-là, sans que ce soit indiqué de façon officielle. C'est beau et c'est super efficace » souligne M. Lemay.

Le projet, qui a été financé en bonne partie par RBC (10 000 $), comporte un deuxième volet. Celui-ci consiste à récupérer l'eau s'écoulant sur le toit du bâtiment principal, que ce soit via la fonte des neiges ou les précipitations durant la saison estivale, et de l'acheminer dans un émissaire. De là, l'eau tombe dans un réservoir et va alimenter les installations sanitaires du bâtiment : toilettes et urinoirs.

Ce sont des pratiques encore peu courantes dans la région, convient le coordonnateur du Parc de la rivière Mitis, un des organismes à l'avant-plan dans le domaine.