Une autre année à éveiller la curiosité scientifique

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

DÉCOUVERTES. Les jeunes du programme « Je suis capable », chapeauté par le Carrefour des sciences et technologies de l'Est du Québec (CSTEQ), se sont réunis une dernière fois jeudi au Cégep de Rimouski, afin de couronner l'année 2016-2017.

Pour l'occasion, Luc Bélanger, du Centre des sciences de la Gaspésie, a offert gratuitement la conférence-démonstration « Ondes, son et lumière » aux jeunes participants, à leurs enseignants. Le programme « Je suis capable » propose des journées d’ateliers de science ou de technologie s’adressant aux élèves de 5^e et 6^e année du primaire, qui vivent dans des milieux ruraux peu, exposés aux sciences et technologies, qui connaissent des taux élevés de décrochage scolaire. Des élèves d'une douzaine d'écoles de la Commission scolaire des Phares étaient de la partie cette année.

« En nouveauté, nous avons tenu une journée de visite des institutions d'enseignement supérieur, comme le Cégep, l'Université du Québec à Rimouski et l'Institut maritime, ce qui leur a permis de prendre connaissance des programmes un peu moins connus », résume la directrice du CSTEQ, Marie-Jeanne Rioux.

Comme c'est le cas pour plusieurs autres organisations, le programme « Je suis capable » est confronté à des défis de nature financière. Le CSTEQ tente de trouver des moyens pour pérenniser le programme. « On avait des subventions gouvernementales qui entraient avant, et qui sont coupées depuis l'an dernier. Les écoles primaires qui participent au programme ont investi de l'argent afin qu'il se poursuive. Nous avons de plus collaboré avec Technoscience, un autre organisme de culture scientifique de Rimouski, ce qui nous a permis de couvrir la majorité des frais engendrés », indique Mme Rioux.

Bénéfique pour élèves… et enseignants

Existant depuis six ans, le programme « Je suis capable » a permis de familiariser près de 900 jeunes aux sciences et technologie. Un exercice est en cours afin de mesurer avec exactitude les retombées de ce programme auprès de ceux qui l'ont expérimenté. Selon Marie-Jeanne Rioux, les premières constatations laissent croire que le projet est positif et suscite la curiosité chez les élèves. Les enseignants aussi y trouvent leur compte.

« Ce programme apporte beaucoup à leur enseignement. À l'université, les futurs enseignants n'ont qu'un seul cours de sciences. Ce programme se veut, en quelque sorte, une formation continue et on les outille beaucoup dans l'enseignement des sciences et technologies », souligne Marie-Jeanne Rioux.

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