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14 août 2017

Myriophylle à épi : un comité est formé au lac du Gros-Ruisseau

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

PLANTE ENVAHISSANTE. Les résidants du lac du Gros-Ruisseau à Mont-Joli et Saint-Joseph-de-Lepage ont mis sur pied un comité pour tenter de freiner le cancer qui ronge leur lac : le myriophylle à épi.

Plus tôt en juin, une rencontre d'information dirigée par l'Organisme des bassins versants du Bas-Saint-Laurent (OBVBSL) a rallié les citoyens autour de la nécessité d'agir pour empêcher à long terme la mort du lac.

On n'est pas là pour faire la police, ni interdire la navigation ou quoi que ce soit. -Gilles Gaudreault

Gilles Gaudreault est le président de ce comité provisoire, qui est appelé à devenir permanent une fois l'obtention d'une charte. Les conseillers municipaux Georges Jalbert (Mont-Joli) et Magella Roussel (Saint-Joseph-de-Lepage) y sont aussi présents.

« On est conscients que si on laisse aller les choses, la valeur de nos propriétés va peut-être baisser de 20 %. Pour moi, c'est une perte de valeur et pour nos municipalités, c'est une perte d'argent en taxes » souligne M. Gaudreault.

Le comité, qui compte dans ses rangs une dizaine de personnes, se propose, avec le soutien de l'OBVBSL, de cartographier le lac pour mesurer l'étendue de la plante envahissante. « L'an dernier, on pouvait compter 5-6 îlots sur le lac, c'était déjà plus qu'un an auparavant » souligne le porte-parole du comité qui établira des techniques de ramassage.

« On n'est pas là pour faire la police »

« On n'est pas là pour faire la police, ni interdire la navigation ou quoi que ce soit » prévient Gilles Gaudreault. « On veut juste que ce soit sensé. On demande aux gens de ne pas passer en bateau sur les îlots pour éviter de couper la plante et ainsi contribuer à sa multiplication. On veut que ce lac demeure un lac de plaisance » poursuit M. Gaudreault dont le comité lancera un Info-Lac pour sensibiliser les propriétaires des quelque 120 résidences qui bordent le lac.

Comme le soulignait le biologiste Louis-David Pitre, en juin, il n'y a pas de solutions miracles pour éradiquer cette plante, que l'on retrouve dans un autre seul plan d'eau au Bas-Saint-Laurent : le lac Témiscouata. « Normalement, on devrait procéder au nettoyage de son embarcation à la sortie des lacs pour éviter que cet envahisseur colonise de nouveaux sites. C'est ce qui est arrivé au lac du Gros-Ruisseau et au lac du Témiscouata » précisait Louis David Pitre.

Ailleurs au Québec, au moins 40 lacs des Laurentides, et des dizaines d'autres en Estrie, en Outaouais et dans Lanaudière, sont aussi aux prises avec cet envahisseur, rapportait récemment La Presse.

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