« Il faut aligner les priorités et travailler »

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

NOUVELLE ÉCOLE À RIMOUSKI. Le refus de Québec de retenir le projet de construction d'une nouvelle école primaire à Rimouski, soumis par la Commission scolaire des Phares, ne signifie pas la fin du projet, nuance le ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Jean D'Amour.

« Il faut voir, il y a des enveloppes qui sont disponibles. Il y a des projets aussi dans mon comté. Je pense entre autres au gymnase de l'école de Saint-Modeste qui, pour des raisons de disponibilités financières, n'a pas été accepté. La bonne nouvelle c'est qu'il y a un automne devant nous qui va nous permettre de travailler » commente le ministre D'Amour en précisant ne pas avoir eu de demande de rencontre.

Je n'ai pas eu de demande de rencontre, mais si j'en ai une, c'est sûr que je vais y participer et on va envisager tout cela. -

« Je n'ai pas eu de demande de rencontre, mais si j'en ai une, c'est sûr que je vais y participer et on va envisager tout cela. Ce n'est pas parce que qu'il y a des annonces qui sont faites que c'est la fin pour tous les autres projets. Il faut aligner les priorités et travailler. Je présume que le député (Harold Lebel) va m'en parler aussi, on pourra aussi regarder cela cet automne. »

La Commission scolaire des Phares n'entend pas lâcher le morceau et présentera rapidement une nouvelle demande.

« Notre dossier était très bien monté et nous avons fait un bon travail sur les plans administratif et politique. On a un autre échéancier qui est le 22 septembre, où on déposera une nouvelle demande, pour la future année » a confirmé à notre collègue Jean-Philippe Langlais le président de la Commission scolaire, Gaston Rioux.

Forte demande

À son plus récent budget, le gouvernement du Québec a réservé 400 M$ pour la construction et l'agrandissement d'écoles. Or, les demandes présentées au ministère dépassent le milliard de dollars.

Le besoin d'une nouvelle école est criant à Rimouski, où une hausse marquée de la clientèle scolaire est prévue pour les prochaines années. Pour pallier à cette situation, des classes modulaires ont été aménagées à l'école du Grand-Pavois-de-Sainte-Agnès.

La future école doit compter 18 classes du primaire et trois de préscolaires et être érigée sur un terrain cédé gratuitement par la Ville de Rimouski, à l'extrémité sud de l'avenue Léonidas, à l'angle de la rue Anne-Hébert.

En collaboration avec Jean-Philippe Langlais

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