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26 septembre 2017

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Un statut d’aire protégée réclamé pour les réserves fauniques de Matane et Dunière

©Photo TC Media-Charles Lepage

FORAGE. Apprenant que la compagnie Pétrolia souhaite obtenir les permis requis pour procéder à des opérations de forage dans des secteurs comprenant les réserves fauniques de Matane et de Dunière, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) réclame de nouveau qu’on dote ces territoires du statut d’aire protégée de catégorie VI.

Ces lieux sont exceptionnels et présentent l’une des plus grandes densités d’orignaux de la province. Selon la Fédération, l’éventualité de forages dans ces secteurs n’est pas souhaitable et est incompatible avec la vocation de ces territoires légalement dédiés au bénéfice de tous les Québécois, à la chasse, à la pêche et au tourisme.

La FédéCP s’oppose à toute utilisation des territoires des réserves fauniques à des fins risquant d’entraîner de trop profonds bouleversements.  -Michel Baril, biologiste

Non reconnue comme une organisation qui s’oppose systématiquement au développement industriel, la FédéCP est toutefois d’avis que, tel qu’exposé dans le Rapport du groupe de travail sur les aires protégées de catégories VI auquel elle a contribué, les réserves fauniques appartiennent à tous les Québécois, et l’exploitation de chacune de leurs ressources doit se faire dans le respect des autres ressources et dans une perspective de développement durable. Selon ce rapport, les réserves fauniques devraient même profiter d’une protection accentuée et aucune activité commerciale ou industrielle ne devrait s’y dérouler si elles provoquent l’élimination d’opportunités de chasse ou de pêche, ou de n’importe quelle autre activité touristique.

La Fédération se dit déconcertée d’apprendre que l’initiative provient d’une société pétrolière dont le gouvernement du Québec est lui-même actionnaire. « Si, dans le passé, celui-ci a doté le Québec d’un réseau de réserves fauniques, c’était parce qu’il tenait à reconnaître le caractère faunique exceptionnel de chacun de ces territoires et qu’il voulait en assurer la préservation et la pérennité », commente Michel Baril, biologiste à la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs.

La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (www.fedecp.com) est un organisme sans but lucratif qui représente 125 000 membres.

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