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27 mars 2024

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Un après-midi d’inclusion

SENSIBILISATION

Un après-midi d’inclusion

©Photo : Journal Le Laurentien – Véronique Bossé

(De gauche à droite) Sylvain Letscher, Ève Beaulieu, Marie-Ève Dugas, Julie Bourque, Dounia Daoud et Amir, Helgi Piccinin, Marie-Lee Houde, Johnny Dion et Alain Lepage.

L’Association de la déficience intellectuelle de la région de Rimouski (ADIRR) s’est joint à l’ensemble du mouvement provincial pour souligner la 36e édition de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle (SQDI) qui se tenait du 17 au 23 mars 2024 et qui avait pour thème « J’AI MA PLACE ! »

La SQDI est une occasion de sensibiliser l’ensemble de la population aux réalités que vivent les personnes ayant une déficience intellectuelle et leurs proches.

Des activités de sensibilisation et de réseautage avaient lieu tout au long de la semaine, comme l’après-midi de sensibilisation qui a eu lieu le 20 mars à l’Université du Québec à Rimouski, qui a été organisée par l’étudiante à la maîtrise en éducation, Marie-Ève Dugas, sa collègue Ève Beaulieu et plusieurs partenaires.

L’après-midi mettait en vedette la conférence de Dounia Daoud et la présentation du film « Amour et différence » : deux activités qui ont permis de cibler deux types de réalités très différentes, auxquelles sont confrontées les personnes ayant une déficience intellectuelle.  

« Amir le petit prince voyageur »

La conférence « Amir le petit prince voyageur » raconte l’histoire d’Amir et de sa mère Dounia Daoud. Amir est un petit garçon qui a une mutation génétique rarissime et une déficience intellectuelle.

Dounia raconte d’abord qu’à partir du moment où elle a reçu le diagnostic de son garçon, elle s’est rapidement relevée en décidant de lui offrir une vie exceptionnelle, bien qu’elle serait différente, d’où la décision de voyager.

La conférence présentait un film fait par la maman d’Amir dans lequel ses camarades de classe de 1re année répondaient à des questions sur lui. Ce qui en est ressorti est l’ouverture et la capacité d’inclusion des plus jeunes.

La deuxième partie du film relatait l’expérience d’Amir et de sa maman, en voyage en Amérique du Sud. Cette dernière fait remarquer que les écoles y sont inclusives en théorie, mais qu’en pratique c’est différent, notamment parce que les infrastructures ne sont pas nécessairement adaptées pour accueillir des personnes en chaise roulante. En visitant des écoles, Dounia remarque que les enfants en Amérique du Sud sont moins habitués à côtoyer un enfant comme Amir, mais qu’après avoir passé du temps avec lui, en faisant quelques activités, ils ne cherchaient plus à l’éviter.

Dounia explique que ces visites dans les écoles n’étaient pas tellement pour son fils que pour contribuer à aider ces adultes de demain à être plus à l’aise en présence de personnes différentes.

« Amour et différence »

Dans la deuxième partie de l’après-midi était présenté le film « Amour et différence » de Pauline Voisard. Le réalisateur Helgi Piccinin, l’une des protagonistes du film, Marie-Lee Houde et son amoureux, Johnny Dion, étaient sur place pour le visionnement du film.

Le film traite de la vie affective et amoureuse des personnes vivant en situation de handicap en faisant intervenir plusieurs personnes. Le parcours de vie des protagonistes y est abordé, afin de raconter leur histoire, les défis auxquels ils ont été confrontés, mais aussi leurs réussites et leur cheminement dans le monde.

Il était question du fait que la vie affective et amoureuse des personnes vivant en situation de handicap, qu’elles aient une déficience intellectuelle ou non, est l’un des aspects de leur vie les moins abordés. Par exemple, l’ambassadeur et co-fondateur de Nolu, l’application de rencontre pour les personnes vivant avec un handicap, François Rochon, y fait mention que l’inclusion est présente et discutée dans plusieurs sphères de la vie, comme le travail, mais que du côté de la vie affective, c’est différent.

Le film offre ainsi un aperçu direct de cette réalité.

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Commentaires

28 mars 2024

Steeve

Bravo et merci de nous rappeler qu'il y a de la place pour nous tous sur cette terre. Le soleil brille partout.

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