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10 octobre 2017

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Les milléniaux de l’UQAR sensibilisés au modèle d’affaires coopératif

©Photo TC Media-Charles Lepage

RELÈVE RECHERCHÉE. Dans le cadre d’une série d’événements présentés partout au Québec, le Conseil Québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) s’est arrêté à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) mardi, afin de sensibiliser et intéresser les étudiants au modèle d’affaires coopératif.  

Ce modèle compte près de 112 000 emplois au Québec et représente des volumes d’affaires de l’ordre 40 G$ annuellement. Au Bas-Saint-Laurent, ce mouvement est bien vivant avec 126 entreprises coopératives non financières, lesquelles comptent quelque 56 000 membres. Elles génèrent un chiffre d’affaires de près de 512 M$, créent 2000 emplois et appartiennent à leurs membres et à leur collectivité. On les retrouve dans différents secteurs d’activité tels l’agroalimentaire, l’alimentation, la foresterie, les services de soins à domicile et de santé et s’ajoutent Desjardins et certaines mutuelles d’assurance (environ 75).

Notre but est d’établir un dialogue avec les milléniaux sur le modèle coopératif et la création d’entreprises.  -Gaston Bédard

« Les coopératives répondent aux besoins de leurs membres et de leurs collectivités. À l’époque, nous avons créé des coops en lien avec les besoins des gens dans des secteurs ruraux ou semi-urbains où elles étaient plus présentes. Ça répondait à des besoins de pouvoir prendre en main leur destinée économique et sociale. Aujourd’hui, on retrouve de plus en plus de jeunes qui se réapproprient la formule coopérative pour démarrer leur propre entreprise ou dans un modèle plus collectif et de groupe. Ils ont des valeurs fondamentales pour faire vivre une coopérative et cela nous est démontré dans un sondage Léger Marketing », commente Gaston Bédard, président-directeur général du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM).

Ce sondage réalisé pour le compte du CQCM auprès de 601 Québécois (18-34 ans), révèle que pour la majorité des milléniaux, les valeurs individuelles les plus importantes sont l’honnêteté et la transparence (59 %), l’altruisme (51 %) et l’égalité/équité (45 %). Plus loin derrière, la sécurité (33 %) et le pouvoir individuel (9%). L’étude démontre également que 61 % des jeunes de la génération « Y » seraient intéressés à travailler pour une coopérative. Ce taux grimpe à 74 % des répondants parmi ceux qui connaissent des organisations coopératives ou mutualistes québécoises.

« Ces résultats révèlent surtout que pour ces jeunes, contribuer à améliorer le sort des autres et agir avec intégrité représentent non seulement des valeurs personnelles, mais souvent des choix professionnels. Il s’agit là de résultats très prometteurs, et les milléniaux ont des profils types parfaits pour prendre éventuellement la relève en terme de gestionnaires dans le monde coopératif ou mutualiste », soutient M. Bédard.

Cette tournée d’information à l’UQAR a été l’occasion d’entendre les témoignages de gens venus témoigner de leur coop et de quelques belles réussites (Coop Paradis, Coop Alina, Coopérative de solidarité Le bercail café-bistro, Coopérative d’escalade Riki-Bloc).

©Photo gracieuseté

Cybel Chagnon, directrice de la Coop Paradis, l’une des invitées-conférencières de cette rencontre.

On peut s’informer sur le mouvement coopératif auprès de la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) et son bureau au Bas-Saint-Laurent : 418 722-0666 ou www.bsl@cdrq.coop

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