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Économie

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21 juin 2017

Les éventuels acheteurs se retirent

©Photo : TC Media - Charles Lepage

VAL-NEIGETTE. Le groupe dirigé par Geneviève Desautels renonce à acheter Val-Neigette.

La station de sports d’hiver du district Sainte-Blandine, à Rimouski, fait l’objet d’une controverse depuis que la mise en vente de ses équipements par son propriétaire, Mathieu Dufour, a été rendue publique, il y a une semaine. Ce dernier n’a pas semblé intéressé par une démarche menée par la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), qui lui a permis de rencontrer des acheteurs éventuels. Un consortium de quelques gens d’affaires mené par Geneviève Desautels, de la région de Montréal, qui s’est déplacé à Rimouski pour rencontrer M. Dufour.

« Nous sommes un consortium d’investisseurs intéressés à conclure une entente avec Val-Neigette mais pour avoir une entente, il faut pouvoir discuter. Or, les gens de Val-Neigette n’avaient pas envie de discuter. Ils avaient leur idée en tête. Ça semblait aller dans le sens de la vente des actifs », indiquait-elle en entrevue à TC Media, la semaine dernière.

Elle ne fermait pas entièrement la porte mais aujourd’hui, elle s’est montrée contrariée en annonçant une information de dernière heure : il y aurait un autre acheteur potentiel dans le portrait et depuis plus longtemps que son groupe. « Je n’ai reçu aucun appel ni courriel de M. Dufour depuis que nous lui avions tendu la main la semaine dernière. Aujourd’hui, j’apprends qu’il avait « son » investisseur, un homme d’affaires de Québec semble-t-il. Nous ne sommes plus là ! (dans le dossier de Val-Neigette) Tant pis. Nous allons nous tourner vers Val-d’Irène. Nous savons qu’il y a des possibilités là-bas. Nous commençons les démarches dès maintenant, mêmes embryonnaires. »

Elle a un peu l’impression d’avoir été le dindon de la farce, malgré l’accompagnement de la SOPER, à qui elle ne lance pas la pierre : « Je pense qu’il savait très bien ce qu’il faisait. Mais ça fait partie des affaires… »

Le maire de Rimouski, Marc Pareent, est déçu et contrarié lui aussi : « Non, je n’ai pas parlé à M. Dufour depuis que nous en avons discuté la semaine dernière. Je n’étais pas au courant d’un acheteur de Québec et je trouve que son affaire est de plus en plus difficile à suivre…»

Mathieu Dufour n’a pas retourné nos deux appels aujourd’hui.

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