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23 mai 2017

Du cannabis légal pourrait être produit à Sainte-Luce

©© HA Photography 2014

La municipalité de Sainte-Luce pourrait être la première de la région à accueillir une serre de production de cannabis légal, dans la foulée de la décriminalisation de la marijuana.

Le maire de l'endroit, Paul-Eugène Gagnon, confirme avoir rencontré récemment un citoyen accompagné d'une autre personne intéressés à investir à Sainte-Luce dans la production du cannabis. Le directeur général Jean Robidoux était aussi présent. Bien que le produit éventuellement cultivé ait ses particularités, M. Gagnon affirme, dans une entrevue exclusive à TC Media, que la démarche est menée avec le plus grand sérieux, d'un côté comme de l'autre.

On a été à même de vérifier avec les explications qui nous ont été fournies que c'était bien sérieux et dans le cadre légal de la décriminalisation. -Paul-Eugène Gagnon, maire

« C'était une rencontre exploratoire, qui n'engageait à rien, d'un côté comme de l'autre. Notre concitoyen était intéressé à recueillir notre point de vue, à vérifier les règlements et à voir si nous avions de l'ouverture à ce sujet. C'est un dossier que la direction générale connaissait bien. On a été à même de vérifier avec les explications qui nous ont été fournies que c'était bien sérieux et dans le cadre légal de la décriminalisation. Notre réaction est positive, dans le sens où c'était vraiment sous la forme exploratoire. « Nous leur avons dit: quand vous aurez un projet plus complet, on s'engage à l'examiner avec ouverture »», confie M. Gagnon.

Beaucoup de main d'œuvre

Puisque l'activité deviendra légale en 2018, une telle démarche en est une de développement économique aux yeux du maire. « Ça peut être intéressant sur le plan économique. C'est une industrie qui demande beaucoup de main-d'œuvre, une main-d'œuvre triée avec attention étant donné le domaine. Pour une bonne partie, c'est du personnel qui sera formé sur place. Cela prend des spécialistes en la matière et c'est une culture très complexe à grande échelle et très protégée. Par contre, on n'en sait pas davantage sur le plan des investissements éventuels et de l'embauche », conclut M. Gagnon.

Il ne faudrait pas s'étonner de voir les projets du genre se multiplier d'ici un an, alors que la nouvelle réglementation élaborée par le gouvernement fédéral entrerait en vigueur en 2018.

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