Le système électoral canadien est archaïque

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150 ANS. Alors que l'on célèbrera cette année le 150e anniversaire du Canada, le système électoral canadien semble bien dépassé.

Les partis d'opposition ont déploré ces derniers mois le manque de vigueur avec lequel le gouvernement libéral s'est attaqué à la réforme du mode de scrutin. C'est un changement souhaité notamment par le député néodémocrate de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Guy Caron, qui, pour le 150^e anniversaire du pays, souhaite que cette situation en vienne à changer.

« Il y avait une engagement ferme des libéraux, mais les efforts n'ont pas suivi. Ça a commencé beaucoup trop tard. Le comité de travail était initialement en majorité libéral, avant qu'ils ne réalisent que ce n'était pas nécessairement une bonne idée de changer un mode de scrutin qui avait élu un gouvernement libéral. Le rapport du comité, qui a travaillé extrêmement dur après des consultations pancanadiennes, le gouvernement s'en est débarrassé en disant que ça ne valait pas le papier sur lequel c'était écrit. Tout ça pour en arriver à dire « On va envoyer un petit carton (de consultation) dans les foyers canadiens et cela fera l'affaire. » C'est vraiment plate! », lance Guy Caron.

Parmi les derniers

Il apparaît illogique pour bien des observateurs que le pourcentage du vote joue un rôle à peu près inutile dans la composition de la Chambre des communes et du gouvernement. Plus souvent qu'autrement, un parti peut être porté au pouvoir sans avoir 50 % du vote populaire, car c'est le nombre ce comtés gagnés (nombre de députés élus) qui compte. « Nous sommes parmi les derniers pays à utiliser un mode de scrutin comme celui-ci. L'Écosse a maintenant un système proportionnel et c'est vers cela que l'Australie aussi s'en va. Notre système entraîne des distorsions et rend les consensus très difficiles. »

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