16 février 2017

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En l’absence de nouveaux mandats du côté patronal, les négociations sont présentement au point mort. La secrétaire-trésorière du Syndicat des paramédics du Bas-Saint-Laurent (CSN) (SPBSL–CSN), Francine Ouellet, affirme qu’il semble que la grève soit le seul moyen pour se faire entendre, « Les travaux sur les enjeux normatifs sont terminés avec la Corporation des services d’ambulance du Québec (CSAQ). Cependant, en ce qui a trait notamment aux salaires, à la bonification du régime de retraite ainsi qu’à la charge de travail et aux horaires de travail, nos priorités, nous n’avons même pas reçu d’offre formelle ! »

En attente d’un geste concret du ministère

Cet enjeu est lié à un autre événement, pour Mme Ouellet : « En avril 2016, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, annonçait abruptement son retrait des négociations. Il disait confier cette responsabilité entièrement aux diverses entreprises privées et coopératives du secteur. Toutefois, aux tables de négociation, celles-ci n’ont aucun mandat pour faire progresser les discussions. »

La CSN attend un geste concret du ministère pour remettre ces négociations sur les rails : « M. Barrette est-il conscient de l’ampleur du désastre qu’il est en train de causer dans le secteur préhospitalier ? Cette grève aurait pu être évitée s’il avait pris ses responsabilités. Les paramédics méritent une bien meilleure reconnaissance pour leur rôle indispensable », affirme la présidente du Conseil central CSN – Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre.

Le Syndicat des paramédics du Bas-Saint-Laurent regroupe 29 ambulanciers couvrant notamment le territoire du Témiscouata. Ils mènent leurs négociations de concert avec les 3 600 membres CSN du secteur préhospitalier, partout au Québec.