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08 février 2017

Trois péquistes veulent en savoir plus sur La Romaine

©Photo TC Media - archives

ACCIDENTS. Trois députés du Parti Québécois (PQ) dénoncent le refus du Parti libéral du Québec d’entendre la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et Hydro-Québec en commission parlementaire, concernant les décès de quatre travailleurs sur le chantier du complexe hydroélectrique de La Romaine, depuis 2010.

La députée de Duplessis, Lorraine Richard, le député de Saint-Jérôme et porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail, Marc Bourcier et le député de Rimouski, Harold Lebel, ont plaidé, mercredi, lors d’une séance qui avait lieu devant la Commission de l’économie et du travail, présidée par Mme Richard, pour que ces deux organismes soient entendus par les parlementaires sur les circonstances de ces décès. Alex-Antoine Proulx, de Rimouski, a été une des victimes, en août dernier.

« Or, les députés du PLQ ont refusé le mandat d’initiative proposé. Pour nous, le fait de pouvoir entendre et échanger avec la CNESST et Hydro-Québec sur les décès au chantier de La Romaine représentait un moyen rapide d'obtenir des réponses, notamment: quels suivis ont été faits des exigences et recommandations formulées dans les rapports de la CNESST suite aux deux premiers décès?», questionne Lorraine Richard.

« C’est par souci de transparence que mes collègues et moi demandions ce mandat d’initiative. Dans la foulée de ces décès, Hydro-Québec a mandaté une firme indépendante pour analyser ses pratiques en matière de santé et sécurité. Mais nous estimons qu’il en faut plus et qu’il aurait été normal que les parlementaires puissent poser leurs questions. Nous ne savons même pas si Hydro-Québec rendra son rapport public», ajoute Harold Lebel.

«Les travailleurs inquiets qui oeuvrent sur ce chantier méritent des réponses rapidement et c’est notre devoir, en tant que parlementaires, de tout faire pour les rassurer et les protéger. Avec cette fin de non-recevoir des libéraux, cette fenêtre se ferme et je tiens à dénoncer ce manque d’ouverture et cette attitude partisane qui va à l’encontre du bien commun», conclut Marc Bourcier.

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