Chantal Pilon confirme sa candidature pour la mairie

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

RIMOUSKI. Alors que son nom circulait depuis plusieurs mois quant à une éventuelle candidature aux élections municipales de novembre, Chantal Pilon a mis fin lundi aux abondantes rumeurs et a confirmé qu'elle briguera la mairie rimouskoise.

Devant plus d'une trentaine de supporters, la candidate a réitéré son amour pour Rimouski et affirmé qu'elle souhaitait s'impliquer de façon plus active. Celle qui aura porté plusieurs chapeaux au cours des 20 dernières années, dont ceux de présidente de la Chambre de commerce et de l'industrie et de directrice générale de la Société de promotion économique de Rimouski, dit s'être familiarisée avec les différents dossiers économiques et politiques au fil du temps et souhaite les porter à l'hôtel de Ville.

« Ces expériences m'ont permis de développer une vision globale et concertée de l'ensemble des enjeux majeurs de Rimouski. Elles m'ont également permis de développer un vaste réseau de connaissances et ce réseau est dans tous les secteurs d'activité », indique Mme Pilon.

Chantal Pilon compte favoriser une plus grande place à la participation citoyenne et prévoit sonder le terrain d'ici le scrutin de novembre. Sa campagne reposera sur quatre thèmes principaux, soit saisir les opportunités que le marché va offrir, la répartition de la richesse, la protection de l'environnement et le fait de favoriser la cohésion sociale. Ces enjeux seront précisés au fil des semaines.

Chantal Pilon souhaite bâtir sur l'héritage laissé par l'ex-maire et sénateur Éric Forest, qui est également un ami de longue date. « Éric est derrière moi comme il est derrière l'ensemble des candidats. Il a répondu présent pour m'aider, il a répondu à des questions et offert des conseils, comme il va le faire pour Pierre Chassé, comme il le ferait pour Frédéric Rioux aussi. Si Éric désire se commettre ultimement, il le fera. »

Décisions professionnelles

Propriétaire et directrice générale de l'agence G Communication, Chantal Pilon dit ne pas avoir l'intention de vendre son entreprise. Son saut en politique active impliquera toutefois une restructuration à l'interne.

« Il n'y a aucune limitation légale qui m'obligerait à vendre demain matin. G Communication ne pourra plus soumissionner sur les contrats de la Ville et de la MRC ou de tous les comités où je serai. Nous allons voir dans le temps comment ça va aller. Si ça devient trop limitatif, et trop dangereux pour la survie de "G", je prendrai les bonnes décisions », assure Chantal Pilon.

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