Son but: remettre la 2e rue comme avant!

©Photo TC Media - Pierre Michaud

NOUVEAU CANDIDAT. Un candidat aux prochaines élections municipales se présente dans le district Saint-Pie-X, à Rimouski, en promettant de remettre la 2^e rue dans son état précédent.

Ce sont les plaintes répétées de citoyens mécontents de la place que l’on veut faire aux vélos sur la 2^e rue, d’Ouest en Est, du Colisée à la Cité des Achats, qui ont convaincu François Thibodeau à se présenter. Celui-ci a déjà été candidat à la mairie en 2005.

©Photo gracieuseté

Une partie de la 2e rue repensée.

« J’y allais à ce moment pour permettre aux gens d’avoir un choix sur le bulletin, mais cette fois-ci, j’y vais avec un engagement formel et prioritaire en tête : défaire tout ce qui a été fait pour favoriser le vélo sur la 2^e rue et la remettre dans son état précédent. Par la suite, je ferais en sorte d’éliminer aussi le plan de mobilité active de la Ville, élaboré notamment avec l’Association Rimouski Ville Cyclable, car je ne crois pas que ces changements répondent à des besoins. L’ARVC, avec ses quelque 450 membres, est un groupuscule qui ne peut prétendre représenter la population. À vrai dire, je trouve que la Ville et les élus vont à l’encontre de la volonté populaire en transformant ainsi la 2^e rue », estime François Thibodeau.

Début

Le candidat à la succession de Karol Francis, conseiller sortant qui change de district, M. Thibodeau croit que si on laisse le plan se mettre en place, il sera trop tard. « Je viens de prendre connaissance d’un article où on parle de développer aussi les axes Nord-Sud, notamment sur l’avenue Rouleau. Le seul but avoué de l’ARVC sur la mobilité active est de sortir les autos des rues. Pour l’avenue Rouleau, je crois bien que les gens qui vont à l’hôpital ont d’autres préoccupations que de penser au transport actif, même si tout le monde est pour la vertu. »

« On devrait plutôt mettre nos efforts sur l’amélioration de la circulation automobile, un dossier nettement plus important que la pratique du vélo. Si le conseil municipal n’a pas compris les signaux de ses électeurs, c’est qu’il est totalement déconnecté de la réalité », tranche-t-il enfin.

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