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25 janvier 2017

Prématurée à 31 semaines : Sophia, un petit miracle

©Photos - gracieuseté

Il y a deux ans naissait une petite fille à l’unité néonatale de l’Hôpital régional de Rimouski, la petite Sophia, qui a vu le jour un peu trop tôt. Elle se porte aujourd’hui comme un charme et fait la fierté de sa mère, Lorie Benoît et de sa grand-mère, Julie Benoît, qui a décidé de recueillir des fonds pour l’unité néonatale où Sophia a passé deux mois.

La fille de Julie Benoît, Lorie Benoît, âgée de 18 ans, a accouché de la petite Sophia le 14 mars 2015 après 10 heures de travail, à 31 semaines. « À sa naissance, elle pesait trois livres et neuf onces, pour une taille de 19 pouces », se rappelle sa mère.

« Ça a été difficile sur le coup, c’est un déchirement. Je pensais rentrer chez moi avec mon bébé, mais il fallait qu’elle reste ici…  Mon bébé n’était plus dans mon ventre, elle n’était pas non plus à la maison, mais sa chambre était prête », confie Lorie Benoît. « Son état n’était pas stable au début, il fallait qu’ils prennent des radios, des scanners de son cerveau pour voir si tout était développé. Avant sa naissance, ils ont dû lui faire une injection car ses poumons n’étaient pas prêts. C’est un vrai petit miracle », confie à son tour une grand-mère heureuse, Julie Benoît.

La petite Sophia est restée deux mois dans l’unité néonatale de l’hôpital, où l’équipe des infirmières a pris soin d’elle. « Ce qui est difficile avec un bébé prématuré, c’est qu’il faut demander pour tout, car notre bébé est branché avec beaucoup de fils et tuyaux, sous médicaments. Je passais mes journées et mes nuits là-bas », d’exprimer Lorie Benoît, qui n’a que de bons mots pour les infirmières de l’unité.

Sophia aura deux ans dans quelques semaines. « Aujourd’hui, je me dis qu’elle était pressée de venir et voulait voir le jour plus tôt. Elle « pète le feu », se réjouit sa mère, mais il faudra faire des suivis réguliers jusqu’à ses cinq ans auprès d’ergothérapeutes et physiothérapeutes pour s’assurer que son développement va bien et s’assurer aussi qu’elle n’aura pas de séquelles », explique Lorie Benoît.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Mickey Mouse (Jérôme Caouette), Lorie Benoît, Marie-Michèle Bérubé et la petite Emma Brouillard, née le 8 janvier, Chase de la Pat Patrouille (Xavier Lapointe),Michelle Thériault (grand-mère de la petite Emma), Frédérique Bélanger (Fondation du Centre hos

Un spectacle de mascottes pour l’unité

Julie Benoît, propriétaire de l’entreprise rimouskoise Mascotti, tiendra une journée d'activités avec jeux gonflables et mascottes au profit de l’unité néonatale le 4 mars au centre Adéhmar St-Laurent de Rimouski-Est. « Nous avons cette cause à cœur et l’envie de redonner au suivant. Un don de 1 $ sera remis pour chaque billet vendu », précise Mme Benoît, ex-infirmière aujourd’hui technicienne en travail social et éducatrice spécialisée, qui a ouvert son entreprise l’année dernière pour aider son fils Xavier, autiste-Asperger, à développer ses habiletés sociales.

Les dons seront destinés à la Fondation du Centre hospitalier régional de Rimouski, qui les redistribuera à l’unité néonatale afin de couvrir certains besoins, notamment en termes de matériel et de confort pour les parents qui résident parfois à des centaines de kilomètres de l’hôpital et doivent passer plusieurs mois à l’hôpital. « Nous avons déjà une belle collaboration avec l’Hôtellerie Omer-Brazeau, qui permet à ces couples venus de l’extérieur de rester dans des chambres », poursuit l’infirmière.

Les billets se vendent au coût de 10$/famille en prévente au dépanneur Ultramar de Sacré-Cœur ou page Facebook de « Mascotti ».

Des infirmières en or

Lorsqu’elle saura lire, Sophia pourra lire les premiers instants de sa vie dans un petit carnet que les infirmières de l’unité ont pris soin de remplir chaque jour, et où quelques objets nécessaires à sa vie dans l’unité ont été glissés. Une petite attention parmi plusieurs, que les infirmières ont pour chaque bébé prématuré. L’unité néonatale prend en charge les bébés prématurés jusqu’à 30 semaines : « En dessous de ça, ils sont transférés au CHUL de Québec. Nous accueillons aussi des transferts de bébés de Matane ou encore jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine par avion », explique Anne Lévesque, infirmière clinicienne assistante de jour à l’unité.

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