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04 janvier 2017

Des infirmières ont gain de cause pour leur repas

RÉMUNÉRATION. Le tribunal du Travail déclare que les professionnelles en soins ont droit à la rémunération au taux du temps supplémentaire lorsqu'elles prennent leur repas sur les lieux de travail.

« C’est l’aboutissement d’une longue bataille menée par des professionnelles en soins du Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent. Elles peuvent être fières de s’être tenues debout et nous sommes très heureuses de les avoir épaulées pour qu’enfin leurs droits soient respectés », déclare Nancy Langlais, présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires de Rimouski (FIQ).

Dans une récente décision, l’arbitre du tribunal du Travail Marcel Morin a reconnu que le temps de repas, où l’employée est tenue de demeurer sur son centre d’activités, est considéré comme du temps travaillé et donc rémunéré au taux du temps supplémentaire. Ainsi, les professionnelles en soins concernées recevront maintenant ce qu'elles considèrent être leur juste rémunération. « Les méthodes de l’employeur étaient contraires aux dispositions de la Loi sur les normes du travail et de la convention collective », explique Mme Langlais.

Boule de neige

Celle-ci ajoute: « Cette décision a un impact provincial, puisqu’elle pourra contribuer à l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble des professionnelles en soins du Québec. Au départ, chez-nous, la décision concerne une vingtaine de personnes mais elle va s'étendre à l'ensemble de l'hôpital et rejoindre une centaine de travailleuses et travailleurs et elle devrait faire boule de neige au Québec. Nous en sommes très heureux ».

À la direction du Centre de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, l'adjointe à la direction générale et aux relations avec les médias, Sylvie Lamontagne, mentionne: « Nous n'avons pas encore décidé si nous allions réagir officiellement à cette nouvelle mais je crois bien que ce ne sera pas le cas. On ne connaît pas l'ampleur des coûts que cela implique mais à tout le moins, je peux vous dire que nous allons respecter la décision car nous respectons les avis des tribunaux administratifs », indique-t-elle.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec compte plus de 1 700 membres au Bas-Saint-Laurent, dont 850 à Rimouski.

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