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07 janvier 2017

Les grandes marées vont continuer d'affecter les Rimouskois

VAGUES DÉFERLANTES. Les dernières grandes marées viennent démontrer une fois pour toutes que Rimouski n'est pas à l'abri des éventuels dommages et que cette situation ne changera pas.

En décembre 2010, Rimouski avait été peu affectée par les grandes marées, moins que les municipalités plus à l'Est, notamment dans La Mitis. On a vu des images d'érosion saisissantes en provenance de la Côte Nord, aussi, ce qui aurait pu nous conforter dans l'opinion à l'effet que « c'est pour les autres ». Mais nenni! Deux maisons ont été endommagées dans le secteur Rocher Blanc, dans le district Sacré-Cœur, le 30 décembre dernier, et ce même secteur a bien failli être évacué. Le message est clair: ça ne s'améliorera pas et il faudra s'adapter.

Si une bonne partie des citoyens n'en est pas consciente, la Ville, elle, l'est. « Après les grandes marées de 2010, des actions ont été prises. Le plan d'urgence est toujours mis à jour pour répondre à tous les types d'urgence, mais on peut penser aussi à nos normes d'urbanisme. Depuis 2012, Québec a émis ses recommandations par rapport aux constructions en zone riveraine, qui font en sorte que la zone tampon est passée de 15 mètres de la ligne des hautes eaux à, grosso modo, 30 mètres. Cela fait en sorte que plus personne ne peut se construire (nouvelle construction) à moins de 30 mètres. Selon les standards de 2017, pratiquement toutes les maisons situées sur le rivage sont trop près du rivage mais fonctionnent avec les droits acquis. S'il y avait besoin de nouvelle construction, il faudrait être à plus de 30 mètres, à moins de circonstances spéciales », précise le maire de Rimouski, Marc Parent.

Problème collectif

« Le 30 décembre, la rue de La Plage a été fermée parce qu'il y avait un bon pied d'eau accumulé dans la rue comme telle. L'évacuation était une possibilité et on était prêts pour ça. La Chanterelle (centre communautaire) était ouverte, s'il y avait eu lieu de le faire. Tous les experts s'entendent sur le fait que ces phénomènes sont appelés à se produire de plus en plus souvent. Il faut se préparer à ça et essayer d'en réduire les impacts. Par exemple, il y a des contraintes importantes. Un propriétaire de résidence ne peut pas agir de son propre gré, car si on fait un enrochement déficient, cela peut avoir des impacts sur les autres résidents. Toute intervention en milieu urbain doit être autorisée par la Ville de Rimouski. Des plans doivent être soumis et approuvés », explique aussi M. Parent.

Les interventions individuelles sont proscrites. Il faut des actions concertées. « À long terme, Rimouski n'est pas différente de Sainte-Flavie ou de Sainte-Luce. Il y aura des résidences, un moment donné, qui devront être déménagées ou détruites. Je pense notamment à des chalets à l'Anse-au-Sable, qui sont pris entre le fleuve et la voie ferrée », note Marc Parent.

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