07 janvier 2017

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Dans une récente entrevue avec TC Media, l'archevêque Mgr Denis Grondin répétait qu'il souhaite avoir un consensus: « Pour que ce ne soit pas le projet de quelques-uns mais le projet de l'ensemble de la population. Mon espérance, c'est qu'en 2017, le transfert soit fait de la Fabrique à la nouvelle corporation, que la nouvelle corporation soit formée, qu'une part des travaux soit entamée et que le projet consensuel soit défini et accepté, incluant le presbytère. »

La cathédrale a été fermée en novembre 2014 en raison de son état de délabrement avancé. « Ce qu'il faut maintenant, c'est se rallier à la consultation de Mgr Grondin; c'est ce que je souhaitais dès le départ », soutient Pascal Gagnon.

Celui-ci révèle des faits méconnus jusqu'ici: « Je ne veux pas créer la polémique mais rappeler le rôle qu'a joué la SRP. J'ai été le premier à me commettre publiquement en faveur de la valeur patrimoniale de la cathédrale, comme président, en 2012. Je suis intervenu dans les médias dès 2014, développant un discours aujourd'hui repris par de nombreux intervenants. Ce discours s'est retrouvé pour l'essentiel dans le dossier de classement patrimonial de la cathédrale que la SRP a déposé à l'automne 2015.  L'idée de consultation publique, je l'ai portée en pressentant une possible contestation du projet de la coopérative Paradis (centre culturel). De nombreux citoyens me disaient « Ce projet là on n'en veut pas! » », explique M. Gagnon.

Couru après

« Je dois avouer que si la SRP semble oubliée comme force en présence dans ce dossier aujourd'hui, c'est qu'elle a un peu couru après son mal. Après mon départ, ces gens-là se sont fait un devoir d'être apolitiques, de ne faire aucune intervention politique ou médiatique. Ne nous surprenons donc pas si le ministère de la Culture a refusé, pour l'instant, l'idée de classer la cathédrale. Conclusion: participons donc à la consultation publique qui viendra bientôt et rallions nous au consensus qui s'en dégagera. Ainsi nous pourrons préserver la cathédrale. J'aurai au moins la satisfaction d'avoir contribué, de manière obscure, à sauver cet édifice si important de notre ville », estime l'enseignant en histoire du Cégep de Rimouski.