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18 octobre 2017

Les trappeurs n’ont rien à se reprocher

PROXIMITÉ. Il semble que ce soit davantage aux citoyens qui résident dans des zones situées près des activités de trappage à s’habituer aux trappeurs, que l’inverse.

À vrai dire, les trappeurs sont dans leur droit et le président de l’Association des trappeurs du Bas-Saint-Laurent, Éric Gendron, en est convaincu. En plus, il rappelle que les activités des trappeurs agissent comme un régulateur sur la croissance de certaines espèces jugées nuisibles, comme le coyote. Il réagit en ce sens à notre dossier sur la chasse et le piégeage près des zones urbanisées vs les animaux domestiques et citoyens.

 « Quand on parle de quelqu’un qui se promène dans la nature avec son chien, sans laisse, il contrevient aux règles municipales, entre autres. Les animaux domestiques sont censés être attachés en tout temps. Dans les lois de la faune, les animaux domestiques errants n’ont rien à faire dans le bois. Les trappeurs exercent leur activité sur des terrains où ils ont obtenu l’autorisation du propriétaire au préalable et avec des permis en bonne et due forme. Les distances limites sont correctes si tout le monde respecte les règles. On est utiles à la collectivité pour limiter la croissance des espèces. Il y a eu une augmentation des renards dans les environs de Rimouski il y a quelques années et nous nous sommes impliqués pour un meilleur contrôle », exprime M. Gendron.

PRENDRE SOIN DES ANIMAUX

Par ailleurs, le sujet du traitement réservé aux animaux de compagnie est devenu un enjeu de la campagne électorale. Le candidat Pierre Chassé rappelle que cet aspect fait partie de sa plateforme électorale depuis août. Il se dit sensibilisé au fait que les installations du Service aux petits animaux de Rimouski Enr. (SPAR) de la rue Lausanne net que des locaux plus appropriés sont requis.

M. Chassé suggère aussi, notamment, les mesures suivantes: -rendre obligatoire l'identification des animaux domestiques (médailles d’identification) ; -garder un ticket modérateur lors de l’abandon des animaux au SPAR (ou un équivalent), pour maintenir la responsabilité de leurs propriétaires; -susciter la collaboration entre la Ville et le SPAR pour instaurer un système d’identification des animaux générant des revenus supplémentaires ; -recenser et contrôler la population des chiens errants ou chiens sans médaille.

©Photo gracieuseté

Pierre Chassé avec Kevin Sirois du SPAR et Manon Richard, propriétaire de « Entre chiens et chats », devant l’établissement Service aux petits animaux de Rimouski.

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